Analyse du passé pour comprendre le présent.
En présentation de mon blog, j’écris que :
Nos sociétés actuelles sont en crise, la majorité des citoyens sont nerveux et ne se sentent pas en sécurité. Certains d’entre nous se posent la question, « où est-ce que le monde va ? »
Je lance un appel aux futures générations, à faire place à l’esprit critique et a une remise en question du système établi, avant qu’il ne soit trop tard. Malheureusement, l’actualité confirme mes craintes.
Dans, c’est article, on trouvera sans doute, dans mes pensées, quelques vérités que je n'ai pas la prétention de faire paraître comme nouvelles ; mais je réponds par avance à ceux qui le remarqueront, qu'il est encore plus nécessaire de rappeler des vérités oubliées, que de proclamer des vérités nouvelles ; les leçons du passé devraient nous être profitable.
Un jour, les disciples de Jésus posent la question pour savoir quel serait le signe précurseur de la fin des temps ? Il leur répondit par un avertissement, « prenez garde de vous laisser séduire », la facilité à se laisser séduire, est le plus efficace moyen d'affaiblissement de notre raison, et c'est une des caractéristiques de notre époque.
La représentation des croyances.
Des sondages nous révèlent que la première croyance dans notre pays, c'est l’incroyance, selon un sondage de l'institut Sociovision opéré pour RTL en décembre 2014, 39% des Français se définissent sans religion, auxquels on ajoute les 14% qui revendiquent être rattachaient à une religion sans pour autant être croyant selon les critères biblique pour ce qui concerne le christianisme.
On peut faire le même constat avec toutes les autres croyances, on estime qu'il y a 48% de catholiques, 6% de musulmans, 2% de protestants et 1% de judaïsants et de bouddhistes. Au regard de ses chiffres, il est surprenant de constater que des individus parlent au nom de tous de Dieu ?
Nicolas Sarkozy a écrit dans son livre, « la république, les religions, l’espérance » aux éditions du Cerf, que la place de la religion dans la France de ce début de troisième millénaire est centrale.
Des catholiques respectables ne sont pas toujours d'accord avec les décisions du Vatican, pourtant le pape est considéré comme « l'homme de Dieu », heureusement cela ne fait pas d'eux des hérétiques, personnellement, je les classe dans la catégorie de ceux qui réfléchissent.
De même des musulmans ne se reconnaissent pas dans les discours musclés de certains Imans, mais eux par contre n'ont pas le « bénéfice du doute », puisqu'ils sont musulmans, ils sont forcément potentiellement dangereux, les médias s'acharnent sur eux, dans l’inconscient de beaucoup de Français, un musulman est potentiellement dangereux, le coran est un livre dangereux, et pas l'Ancien Testament ? Et le Talmud ?
Selon une opinion de certain, ceux de confession Judaïque résidant hors d'Israël cautionnent forcément la politique du gouvernement israélien, ils sont tous sionistes, s’ils sont juifs, ils sont forcément tous riches et célèbres, il n'y a rien de plus faux. La vérité, c'est que beaucoup sont sécularisés, ils continuent à célébré des fêtes religieuses pour maintenir le lien familial par respect pour les grands-parents.
Nous constatons de grandes hypocrisies, quand on caricature une personne de confession juive, c'est de l'antisémitisme, mais quand on caricature une personne de confession musulmane, c'est de la liberté d’expression.
Un texte biblique dit : ce qui a été, c'est ce qui sera ; ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera : il n'y a rien de nouveau sous le soleil !
Il est telle chose dont on dirait volontiers : « Voyez, ceci est nouveau ! » Eh bien ! Cette chose a déjà existé dans les temps qui ont précédé. (Ecclésiaste 1: 9-10 ).
Nos analyses sont-elles justes ?
Si notre appréciation de l'histoire est le résultat de notre regard contemporain, alors nos conclusions peuvent être fausses ou incomplètes, par exemple, on nous apprend que les Grecs avaient un fonctionnement politique démocratique, mais ils vivaient dans une société esclavagiste, de même aujourd'hui des états déclarent avoir un fonctionnement démocratique, mais quand on prend la peine d’examiner, on se pose des questions.
Les États-Unis d’Amérique proclame être la plus grande démocratie au monde, est-ce qu'une personne de foi croit encore un tel mensonge ? « Gouvernement par et pour le peuple « ?
Dans son livre, « une brève histoire de l’avenir », Jacques Attali parle d’une hyper démocratie qui conduira à l’installation d’un gouvernement mondial démocratique d’ici 2020 ?
Les citoyens grecs se réunissaient afin de voter des lois, ces votes se faisaient à main levée et à la majorité simple, tous citoyens pouvaient s’exprimer, c'est une démocratie directe. Aujourd'hui en France, on signe un chèque en blanc pour une durée de cinq ans, le président élu s'entoure d'une équipe qu’il choisit et ils gouvernent et le peuple est que très rarement consulté !
On vide les mots de leur sens original tout en continuant à les utiliser, l'histoire de la foi biblique nous donne des exemples de cela, Jésus reprochait aux « élites religieuses » de son temps d'anéantir le commandement de Dieu par leur tradition, en effet, ils enseignaient des doctrines qui sont des commandements d’homme, (Matthieu 15 : 6 , 9).
Personnellement, je limite mes critiques qui sont directement ou indirectement en relation avec ma foi, je m’efforce de montrer la cohérence de la révélation biblique et la vérité qu’elle expose, sans faire appel à une adhésion aveugle ou comme le disait l’apôtre Paul, « par un discours de persuasion », nécessitant une soumission qui exclut la réflexion et l’intelligence.
Les enseignements du Messie Jésus sont étrangers à l'état et à la politique, il dira au sujet de l’impôt romain, « rendez donc à César ce qui est à césar, et à Dieu ce qui est à Dieu. ».
Aujourd’hui, prêtre, pasteurs, imams et rabbins sont-ils représentatifs de l’ensemble de la communauté qu’ils représentent ?
Je suis en désaccord avec ceux qui considère la religion comme une loi et non seulement comme une foi libre, à la Mecque Mohamed n’a pas réussi à se faire reconnaître comme prophète de Dieu, alors il s'est replié sur la ville de Yathrib (Médine) et il va s’en suivre un changement radical de stratégie pour être reconnu comme tel. L’islam est devenu une religion de loi avec l’instauration de l’Oumma, (la communauté des croyants).
Jacques Attali, dans son livre, » une brève histoire de l’avenir », écrit que certains mouvements chrétiens reprochent déjà au marché et à la démocratie de sécréter des désirs futiles, de favoriser la luxure et l’infidélité, de commercialiser des valeurs morales, de laisser la science penser le monde autrement que le décrit la lettre des textes sacrés, de renoncer à donner un sens à la mort, d’éditer un droit différent de celui de la bible. (Page 318). Il ajoute que certains considèrent que l’usage de la force est théologiquement licite.
C’est là le problème majeur, notre rôle de « donneur d’alerte » se limite à l’instruction, à la communication en réaction à des changements, à avertir, mais jamais à imposer, c’est contraire au rôle de « messager de Dieu ».
René Grousset, dans » bilan de l'histoire », écrit qu’aucune civilisation n'est détruite du dehors sans s'être tout d'abord ruinée elle-même, aucun empire n'est conquis de l'extérieur qu'il ne se soit préalablement suicidé.
Le Messie Jésus déclara que le ciel et la terre passeront, mais que ces paroles ne passeront point ! (Matthieu 24 : 35), cela est une invitation à prendre très au sérieux ses enseignements, si je me montre préoccupé et triste sur les événements récents et certaines décisions prisent par la gouvernance française, cependant je ne me laisse pas envahir par la peur.
À la question de Pilate : es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répond, mon royaume n'est pas de ce monde, le Messie n'a pas de considération nationale mais universelle, il considère sur un même pied d'égalité toutes les créatures humaines, la religion s'est du « nombrilisme «.
Peu de temps après sa résurrection, Jésus se montra aux apôtres et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui témoignaient de sa résurrection, faite attention que les événements de notre monde n'endurcissent vos cœurs et vous faces douté des enseignements du Messie Jésus et attention aux manipulations médiatiques qui cherchent à nous dressaient les uns contre les autres.
La politique américaine.
George W. Busch a raconté comment, avec l'aide d'un pasteur, l'ivrogne débauché qu'il était est né une seconde fois, il est devenue un « Born Again Christians », lors de sa campagne à la présidence de 2000, il insistera sur ce sujet afin d'obtenir les vois des évangéliques américains, les dires de Jerry Falwel lors d'un sermon intitulé « America Back to God » en 1976 ont certainement légitimé les actions de George W Buch :
« L'idée que la religion et la politique ne se mélangent pas » a été inventée par le diable afin d'empêcher les chrétiens de diriger leur propre pays » (Ouvrage de Célia Belin ; « Jésus est juif en Amérique » aux éditions Fayar, page 99).
Le nouveau George W Buch va faire la démonstration du changement de sa personne en disant qu'il a reçu la mission de Dieu à faire la guerre en Afghanistan et en Irak, qu'il appelle royaume de Satan, (Julian Borger, How born-again George became à man on a mission, the Guardian, 7 octobre 2005.
Je ne suis pas surpris par une telle déclaration, car à l’époque de McCarthy, des commentateurs évangéliques américains voyaient dans l’URSS communiste, « le roi du Nord » dont parle le livre de Daniel dans la bible, de même qu’aujourd’hui l’islam est la « Bête « du livre de l’Apocalypse, et que dire de la grande Babylone ?
Dans ce même ouvrage de Célia Belin, il est dit que les protestants évangéliques ont soutenu massivement la guerre en Irak, la Southern Baptist Convention allant même jusqu'à la déclarer « guerre juste » en se référant au chapitre 5 du livre des Juges de l'Ancien Testament, (verset 18-31).
Les mouvements chrétiens peuvent s’exprimaient de la sorte, mais quand des imams font de même, c’est de l’intégrisme, deux poids, deux mesures. Jacques Attali à la page 320, ajoute même que des églises pourraient aller jusqu’à encourager l’Amérique à mener une guerre contre l’islam. Son livre date de 2006, je suis surpris qu’il ne tienne pas compte de l’après 11 septembre ?
Patrice de Plunkett, dans son livre « les évangéliques à la conquête du monde » rappellent à la page 91 une déclaration musclée du télé-évangéliste Pat Robertson :
Assassiner Chavez serait la bonne solution pour les intérêts pétroliers américains. À la page 268 du même livre, ce que veulent les fondamentalistes n’est pas la sécurité d’Israël, mais la guerre et l’Apocalypse, pour ce sulfureux télé-évangéliste, l’ONU est une coalition de l’anti-Christ, lorsqu’il apprend l’attaque cérébrale en 2006 d’Ariel Sharon, il dit que c’est une punition divine pour avoir osé évacuer des colonies juives de la bande de Gaza et ajoutera, malheur au Premier ministre israélien qui suivra la même voie pour apaiser l’ONU.
Pour de tel propos, un imam est expulsé en Europe, des Israéliens aimeraient qu’ils modèrent leur soutient, Patrice de Plunkett nous informe justement de l’intervention du rabbin Yoffie qui condamne leur intolérance et avertit les citoyens israéliens : « Il faut s’éloigner des évangéliques qui tiennent des propos anticatholiques et anti-islam «.
Il faut savoir que les premiers colons protestants Calviniste puritains ont adopté une idéologie religieuse des plus intransigeantes, ils embarquèrent sur le Mayflower depuis le port de Plymouth en Angleterre à destination du nouveau monde devenue les États-Unis.
Nicole Guétin dans son ouvrage, États-Unis : « Imposture messianique », nous informe à la page 26 que ces premiers colons se considéraient comme le peuple élu de Dieu, se comparant aux peuples hébreux de l'Ancien Testament. L'Amérique était pour eux la nouvelle Jérusalem, un lieu privilégié, loin du monde corrompu de la vielle Europe.
Pour terminer ce chapitre, j’ajouterai qu’aux Etats-Unis des prédicateurs télévisuels appellent à un renouveau fondamentaliste et à une lecture littérale au premier degré de l’Ancien Testament et, à un appui sans restriction à la colonisation des territoires occupés en Israël pour accélérer le retour eschatologique du Christ, qui doit être précédé du retour des Juifs en terre sainte. Alors il faut s’attendre aux meilleurs comme au pire avec ses américains fondamentalistes.
Répétition des événements et contre informations.
À la fin du XVII siècle, les calvinistes cévenols annonçaient la chute de « Babylone » et le rétablissement de la vraie foi, leurs « prophètes » agissant en tant qu'instruments de la vengeance divine. Certains d'entre eux s'exilèrent à Genève dans de semblables dispositions.
L'histoire se répète : en 642, sur ordre d’Omar, successeur de Mohamed, fera brûler la bibliothèque d'Alexandrie, pourquoi ? Parce qu'il ne peut y avoir qu'un livre !
Les historiens ne sont pas tous d'accord sur, ces événement rapportaient par Add al-Larif al-Baghdadi et Ibn al-Qifti au XIII siècle.
Aujourd’hui, on voit des antisémites partout, même notre Premier ministre considère l'antisionisme comme de l’antisémitisme, le geste de la quenelle est considéré comme une inversion du salut nazi, c'est donc un geste antisémite.
Pour moi, il n'y a pas de races, mais des peuples et des nations ; ce qu'on appelle improprement une race n'est pas une unité ethnologique, mais c'est une unité historique, intellectuelle et morale.
Les Juifs ne sont pas un ethnos (peuple), mais ils sont de nationalité diverses appelé juifs à cause de leur judéité, leur dispersement date bien avant la destruction du temple à l'an 70 A.JC.
Depuis la création de l'état d'Israël ont dit qu'ils sont Israéliens et juifs, en diaspora, ils sont en grande majorité des citoyens des pays où ils vivent et identifié comme juifs à cause de leur croyance judaïque, ce qui fait un peuple ce n'est pas l'unité d’origine, c'est l'unité de sentiments, de pensée, d’éthique.
Douglas Reed, dans son livre, » la controverse de Sion » écrit à la page 20 :
Les prophètes dans les récits de la torah étaient tous des Israélites et Joséphismes. Ils étaient en route vers le Dieu unique de tous les peuples et la participation à l’humanité.
Le terme « prophète hébraïque « est inadapté, parce qu'ils ne prétendaient pas au pouvoir de la divinité, et étaient irrités par cette description (« Je ne suis pas prophète, je n'étais pas non plus fils de prophète », (livre d'Amos 7 : 14-15).
Ces prophètes étaient des protestataires de leur époque et ils donnaient un simple avertissement contre les conséquences d’une doctrine raciale ; leurs avertissements restent valides aujourd'hui.
Voici des paroles dures d'Amos prophète de Dieu :
Je hais, j'ai en dégoût vos fêtes, je ne prends nul plaisir à vos assemblées. Quand vous m'offrez des holocaustes et des oblations, je ne les agrée point, je n'ai point de regard pour votre tribu d'animaux gras. Faite-moi grâce du bruit de vos cantiques, que je n'entende plus le son de vos luths ! Mais que le bon droit jaillisse comme l’eau, la justice comme un torrent qui ne tarit point ! Est-ce donc que vous m'avez présenté sacrifice et oblations au désert, durant quarante années, ô maison d'Israël ?
Mais vous emporterez Siccout, votre roi, Kiyou, votre idole, l'Etoile de votre Dieu que vous vous êtes confectionné. Et je vous exilerai bien au-delà de Damas, dit Celui dont le nom est Eternel, Dieu-Cebaot. (Amos 5 : 21-27 ).
Comme l’écrit Yeshayahu Leibowitz, dans son livre « peuple, terre, État «, le peuple juif était défini par son judaïsme, lequel ne constituait pas le contenu de son identité nationale. Mais était cette identité nationale elle-même. (Page 191).
À la question, qu'est-ce que le « grand Israël », voici la réponse de Leibowitz :
C'est un rêve méchant de gens qui souhaitent une guerre sans fin entre nous et la nation arabe., qu'un peuple se serve des promesses de la Torah pour renforcer ses prétentions nationales, alors que la majorité de ses membres ainsi que le régime social et politique qu'il s'est donné n'ont aucun lien avec la foi religieuse, et ne voient en elle que légendes et superstitions .Le veau d'or ne doit pas nécessairement être d'or, il peut s'appeler « nation », » terre », » État ». (Page 176).
La philosophie contre la religion ? Adversaire de la foi ? Une alternative sérieuse ?
L'enseignement des Évangiles durant les premiers siècles ont tiré le monde progressivement de la barbarie, mais l'abandon de, ces enseignements au début du VI siècle au détriment de la philosophie nous ramène à cette barbarie, d'où l’exigence des Évangiles l'avait tiré, le monde moral est aujourd'hui comme une planète emportée hors de son orbite, un texte de l'Ecclésiaste dit :
Ne dis point : « D'où vient que les temps passés valaient mieux que le présent ? » Car c'est manquer de sagesse de poser cette question, cette question est bien plus encensée encore de nos jours, qu'elle ne l'était du temps de Salomon.
La philosophie était au départ la recherche de la vérité, qui ne leur avait pas été révélée, ils posaient des questions que les fables du paganisme ne pouvaient leur inspirer, une société est barbare, lorsqu'il n'existe aucune alternative, aucun refuge où notre conscience puisse retrouver la paix, et où le repentir retrouve l'honneur que notre monde impitoyable lui refuse, et c'est exactement cela que Jésus est venu proposer à l'humanité, et des biens pensants voudrait détruire cela dans le monde entier !
Tacite a dit des derniers temps de Rome, qu'alors « l'état était malade par ses lois »
L’intégrisme religieux ?
L'histoire nous enseigne que L'intégrisme religieux a toujours existé, aucune religion n'y échappe, les signes précurseurs sont les mêmes : La peur de ceux qui sont différents, la certitude de détenir l'unique vérité salvatrice aux détriments de toutes les autres religions, a cela s'ajoute le refus du dialogue, chacun impose sa doctrine et une interprétation littérale sans nuance ni aucune réflexion des textes tels que la Torah, les Évangiles ou le Coran, seule la foi dans les dogmes établis par des « théologiens » font autorité, ceux qui confessent une voie spirituelle qui ne tient pas compte des institutions établies sont isolés, pourquoi ?
L'intériorité de la foi fait peur, car celle-ci échappe au contrôle des « leaders religieux » qu'ils veulent total, l'islam n'a pas de clergé en conséquence personne ne peut parler au nom des musulmans, seul le calife avait cette autorité jusqu'à son abolition en 1924.
À partir du X siècle, aucune étude critique du Coran n'a était faite, le courant chiite pensent qu'il est possible d'interpréter le coran, ils accusent les sunnites d'avoir falsifié le coran, une réforme semblable à celle vécue par le christianisme n'a jamais existé.
Pour l'islam, le Coran complète et rétablit la vérité biblique trahi par les juifs et détournée pas les chrétiens, surtout concernant la personne du messie Jésus.
Il faut admettre que certains événements historiques dont c'est rendu coupable les chrétiens ne rendent ceci pas meilleur que les musulmans, nous avons de terribles exemples de destruction humaine, c'est en retrouvant le message original du Nouveau Testament que le christianisme a procédé à une révision salutaire, mais hélas le comportement de la nation américaine dans le monde nous ramène en arrière, il est très clair que le Messie Jésus a refusé la violence, un épisode dans l'Évangile de Matthieu 26 : 51-53 en est la démonstration :
Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à l'épée, la tira et en frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille. Alors Jésus lui dit : remets ton épée dans le fourreau ; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée.
La violence engendre la violence, c'est une escalade sans fin, des « théologiens « musulmans essayent de réfuter la non-violence enseignée par le Messie Jésus, en se référant à un texte surprenant de Matthieu 10-34-36 :
Ne pensez pas que je sois venue apporter la paix sur la terre : je suis venue apporter, non la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre le fils et le père, entre la fille et la mère, entre la belle-fille et la belle-mère, et l'homme aura pour ennemie ceux de sa maison.
Voici une première remarque sur ses paroles à l'attention des théoriciens musulmans, Jésus ne parle pas d'une guerre contre un peuple jugés ennemies ou infidèles, Jésus annonce des tensions familiales à venir à cause de son message, en effet, il s'adresse à des Juifs et chacun sais que même aujourd'hui dans une famille juive cela est une réalité de même que dans des familles musulmanes, un hadith ordonne : « Celui qui change de religion, tuez-le » ( Salik Bukhari, volume 9, I. 84, numéro 57, rapporté par Ibn Abbes).
Il est évident que le message du Messie Jésus va diviser les juifs et provoqués des ruptures jusque dans les familles, le monde juif va se déchirer dans sa totalité jusqu'à la destruction du temple de Jérusalem, en l'an 70.
Le terme « jihad » fait polémique parmi les musulmans, certains parle d'un jihad envers, soit même, c'est-à-dire un combat intérieur et non contre autrui, rien dans les paroles de Jésus nous autorise à traduire ses paroles à faire la guerre contre les profanes, le message de Jésus est une invitation libre et non une soumission par la terreur.
Le coran mentionne souvent le nom de Jésus qu'ils reconnaissent comme prophète et sur ce point il se démarque du judaïsme, le talmud dès le troisième siècle le reconnaît comme un nouveau faux Messie, il l'accuse d'avoir pratiqué la magie et d'avoir égaré le peuple, l'ouvrage « Toledoth Yeshu » écrit par des rabbins entre le XI et XIII siècle le discrédite sans modération et porte atteinte à l'honneur de Marie sa mère porteuse.
Le coran chapitre 89/3, la famille D'Imran H-89/ 3:47 , Sami Awad Aldeeb Abu-SAHLIEH, Marie dit : « Mon seigneur ! Comment aurai-je un enfant, alors qu'aucun humain ne m'a touchée ? » Dieu dit : « C'est ainsi ! Dieu crée ce qu'il souhaite. Lorsqu'il décide d'une affaire, il n'a qu'à dire : sois ! Et cela est.
La sourate (Marie) 19 de la nouvelle édition revue par Dr. Noureddine Bin Mahmoud : « Comment aurai-je un enfant, dit-elle, moi qui n'ai approché aucun homme et que la débauche n'a jamais tenté ».
Le coran défens Marie et Jésus contre les calomnies virulentes de certains rabbins qui ont repris les commentaires d'auteurs païens romains, une rumeur disait que Yeshu était l'enfant d'un légionnaire romain et donc Marie une prostitué. C'est la doctrine de la trinité et la divinité de Jésus qui va creuser un fossé entre l'islam et le christianisme et pour d'autres raisons avec le Judaïsme talmudique.
La sourate « la table servie »5 : 115 , Allah dit : « O Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux hommes : « Prenez-moi pour Dieu moi et ma mère, à côté d'Allah ? » Gloire à toi, répondit Jésus, comment aurai-je pu dire une chose que je n'ai pas qualité pour dire ?
Débattre théologiquement du coran de la torah du talmud et des évangiles, c'est une bonne chose entre personnes humble et ouverte à l’autre, mais prendre des sourates du coran ou des hadiths pour justifier le terrorisme est inacceptable, ceci dit, c'est le rôle des imams d'instruire leur communauté afin d'éviter les amalgames, de mon point de vue, ils sont très discrets et je n'en connais pas la véritable raison ?
Les imams devraient expliquer la nature exacte du jihâd, un jihâd violent envers les autres ou envers soi-même ? Le jihad de Mohamed était-il défensif face aux opposants de la Mecque, et face aux Juifs de Médine ?
La réalité des faits est que ce jihad est devenue offensif ce qui explique son expansion au-delà de la terre d’islam. C'est avancé de l'islam s'explique également par la peur que suscite ce jihad offensif, dans les années 630-632 des émissaires des quatre coins de la péninsule, ce sont déplacé pour faire allégeance au prophète Mohamed, l'histoire nous informe que la prise de la Mecque s’est faite sans combat, mais plusieurs chefs des Qurach s'étaient convertis bien avant à l'islam.
Personnellement, je n’adhère pas non plus à cette nouvelle morale dite moderne que l’islam condamne à juste titre , mais cependant rien ne m'oblige à y adhérer , mes principes sont jugeaient rétrogrades, cependant, je ne les impose pas aux autres, je ne suis pas un homo, mais cela ne me donne pas le droit de les exclure de la société, si le sexe est omniprésent à la télévision, personne ne m'oblige d'avoir une télévision, le problème du jihad c'est qu'il est effectivement un obstacle à l'intégration au mode de vie occidental.
Jésus explique à ces contemporains que son royaume n'est pas de ce monde, également, il dit : je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin, c'est-à-dire des mauvaises influences, le jihad selon Jésus est spirituel, la vocation des disciples de Jésus est de combattre avec des armes spirituelles que Jésus assimile à une épée et un bouclier.
Rien ne m'autorise à imposer mon mode de vie, ma croyance m’interdit toute violence , pourquoi parce que je ne crois pas à l'instauration d'une théocratie ici-bas sur terre, cette théocratie selon l'imaginaire humain ressemblera selon moi, à une dictature qui profitera à une minorité, qui à son tour sera détruire, car Lucifer ne partage pas son pouvoir avec des créatures de chair et de sang, l'enrichissement n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour dominer, la terreur est un moyen efficace pour accélérer la mise en place d'un pouvoir central.
Marx Milo, dans son livre « gouverné par le chaos » écrit : « Détruire pour régner, telle est la devise de ce Nouvel Ordre mondial fondé sur le chaos «, il ajoutera que ce nouvel ordre postmoderne, mondialisé, globalisé, résulte dès lors d’une alliance entre le mensonge, plus que jamais au cœur du système, et un certain nombre de techniques de déconstruction programmé des équilibres socioculturels. Le pompier pyromane « est le nom de l’une de ses méthodes de marketing politique, qui consiste, par exemple, à créer en amont de l’insécurité pour créer en aval une « demande » de sécurité et y répondre par une « offre » sécuritaire. (Page 10).
De même que le christianisme à était instrumentalisé trahissant les objectifs divins de même l'islam l'est aujourd'hui à son tour, il est divisé, jésus a dit : un royaume divisé ne peut subsister longtemps, les véritables coupables du désordre mondial avancent leurs pions en toutes impunités, parce qu'ils s'estiment intouchables.
La pratique de l’usure
Matthieu dans son évangile nous informe que dans le désert, le diable mena Jésus sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m'adores ; 4 :8-9, il refusa, mais des hommes de tout temps lui ont fait allégeance, et formèrent des sociétés secrètes.
L’idéologie luciférienne version XXI siècle est aujourd'hui « totalitaire », elle tire sa puissance de la pratique de l'usure qui met des pays à genoux, car le débiteur est à la merci de son prêteur. Jésus a désavoué violemment les « prêteurs d'argent « à cause de l'usure, en effet pour la fête de pâque la diaspora juive se rendaient à Jérusalem pour offrir des sacrifices, ils échangeaient leurs monnaies contre la monnaie du temple pour l'achat d'animaux et Jésus s'est positionné contre les bénéfices qu'en tiré les préteurs, il les dénonça publiquement comme adorateur de Mammon, la pratique de l’usure causera beaucoup d’animosité dans l’Europe christianisé.
L’islam est hostile à la pratique de l’usure, alors il faut trouver une autre manière de mettre à genoux ses fiers sémites en créant le chaos et en dressant l'opinion occidentale contre eux en disant qu'ils sont plus dangereux qu'une bombe atomique. Le gouvernement israélien est convaincu que l'Iran fabrique une bombe atomique pour les détruire.
On peut constater que tout comme les Américains, durant la guerre froide, les gouvernants américains mettaient en place des dictateurs en Amérique latine pour faire obstacle au communisme, de même, ils ont armé les Afghans pour vaincre les Russes pour des raisons d'ordre géopolitiques), Israël fait la même chose avec l’Arabie Saoudite pour des raisons différentes, mais chacun y trouve son compte, les conséquences des alliances avec comme motif, « l'ennemie de mon ennemie est mon amie » est fragile, et l’Europe est une victime collatérale de mouvement radicalisé qui sème la terreur, et qui doit gérer un flux migratoire impressionnant au risque de déstabiliser notre système social.
Dans son livre « Occident et Islam » de Youssef Hendi aux éditions Sigest il écrit à la page 233 : tout comme le Zohar au XIII siècle et Salomon Molcho au XVI siècle, Bernard Lewis veut établir et /ou exacerber (méthode froidement préconisée par Oded Yinon après lui) un antagonisme entre islam et chrétienté avant de lancer le monde chrétien contre le monde musulmans. Bernard Lewis est mal placé pour dire cela au regard de sa triple nationalité israélienne, britannique et américaine, il a soutenu la guerre d’Irak de 2003 auprès du vice-président Dick Cheney.
Conclusion
Notre monde moderne est-il une faste supercherie ? La domination par la religion est remplacée par la domination économique, lors de la dernière campagne présidentielle française Monsieur Hollande a déclaré : « Mon ennemi, c'est la finance », avec presque 4 ans de recul, on peut voir à quel point son ennemie, c'est la finance, Monsieur Cahuzac en est le contre-exemple. Jésus-Christ avait prédit que le mode de vie dominant serait le consumérisme qui va nous abrutir.
Le pape Benoît XVI a dit que la liberté de penser et d'expression, confirmée par la déclaration des droits universels des droits de l’homme, n’autorise pas à offenser les convictions religieuses de quiconque.
Personnellement, je suis par sensibilité opposée à toutes dérisions, toutes insultes et tout mépris à l’égard des personnes ou des symboles jugeaient à tort ou à raison comme sacré, les dessinateurs de caricatures n’ont pas ce souci.
Comment distinguer un vrai tolérant d’un faux tolérant ? Le faux tolérant se manifestera comme tel tant que tout le monde est d’accord avec lui, le vrais tolérant qui nage souvent à contre-courant, gardera toujours le cap et accepte la critique d’où qu’elle vienne, ceux qui revendiquent le droit à la tolérance sont souvent les véritables intolérants.
Il faut savoir que les Arabes ne sont pas tous des adeptes de l’islam, 15 millions d’entre eux sont chrétiens et résidents en Egypte, en Syrie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Palestine, mais ils sont bombardaient comme les autres.
Si vous avez lu le livre de fiction d’Aldous Huxley, « le meilleur des mondes », vous avez peut-être comme moi fait cette réflexion, la fiction imaginée par cet auteur risque fortement d’être dépassée par la réalité.
Un monde où chacun sera défini, catalogué, mis aux normes, l’autonomie, la liberté n’existera plus, une sorte d’isolationnisme théocratique où notre chère démocratie ne sera plus qu’une apparence.
Je laisse le mot de la fin à Jacques Attali : quelques catastrophes annoncées démontreront crûment aux plus sceptiques que notre mode de vie actuel ne peut perdurer, le bouleversement du climat, l’écart croissant entre les plus riches et les plus pauvres, l’augmentation de l’obésité et de l’usage des drogues, l’empire de la violence dans la vie quotidienne, les actes terroristes de plus en plus terrifiants, l’impossible bunkerisation des riches, la médiocrité du spectacle, la dictature des assurances, l’envahissement du temps par les marchandises, le manque d’eau et de pétrole, la montée de la délinquance urbaine, les crises financières de plus en plus rapprochées, les vagues d’immigration échouant sur nos plages, d’abord mains tendue puis le poing levé, les technologies de plus en plus meurtrières et sélectives, les guerres de plus en plus folles, la misère morale des plus riches, le vertige de l’auto surveillance et du clonage, viendront un jour réveiller les dormeurs les plus profondément assoupis. Les désastres seront, une fois de plus, les meilleurs avocats du changement.
Jean-Jacques Albors