Réflexions des idées reçues sans examen sérieux

Souvent des personnes me demandent comment on peut comprendre parfaitement les enseignements de Jésus. Ma réponse est simple :

 

Avoir cette volonté de conformer toute notre vie à la sienne !.......... Pas besoin de religion pour cela. Socrate disait souvent qu’il ne savait rien, alors il interrogeait ses concitoyens.

 

Pourquoi ?

Il ne s’agit pas, selon lui, de déterminer si l’on sait réellement, mais plutôt d’explorer notre conviction en ce sens. On confond souvent, croire et savoir, parce que beaucoup croit tel enseignement plus tôt qu’un autre, il y a 10 000 religions dans le monde, certaines sont restrictives ou en désaccord avec les croyances dites marginales.

 

L’enseignement de Jésus c’est la verticalité, la quête du Père Créateur, sur certain point il était en désaccord avec « l’élite religieuse «en terre de Judée mais, pour lui, la foi peut exister en dehors des religions organisées, encourageant ainsi une recherche personnelle.

 

La foi dont Jésus a parlé n’est pas reliée à un système, mais à une transcendance (verticalité), il dira à un maître de la Torah venue le consulter :

En vérité, en Vérité je te dis si un homme ne naît pas de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu, (Jean 3 : 3 ).

Contrairement à ses acolytes religieux, Nicodème cherche à comprendre et, en bon pharisien, il pose quatre questions à Jésus :

 

Comment un homme peut-il naître de nouveau ?

Peut-il rentrer dans le sein de sa mère ?

Peut-il naître une seconde fois ?

Comment ces choses se font-elles ?

 

 

Jésus lui répond au verset 10, comment un rabbin D’Israël ne sait-il pas ces choses ?

Ensuite, Jésus confirme mes dires sur ceux qui croient savoir,

nous disons ce que nous savons, et dont nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; mais vous ne recevez point notre témoignage. (Jean 3 : 11), c’est-à-dire ; l’avoir expérimenté !

 

Personne sur Terre ne peut comprendre les vérités spirituelles ni se proclamer ministre sans que Dieu lui ait confié ce titre. Les études en théologie ne constituent pas non plus une garantie pour exercer un ministère.

 

J’étudie parce que je veux en apprendre davantage et surtout mieux savoir, mais mon professeur, c’est Dieu. Je resterai toujours son disciple, jusqu’à ma mort, soyez prudent !

 

Si j’exerce mon ministère au sein d’une dénomination structurée, cela ne signifie pas que j’éviterai les erreurs. Il faut du courage pour admettre cela, à plusieurs reprises dans l’Écriture biblique, nous sommes exhortés à tout analyser, les prédications et les supposées prophéties d’aujourd’hui.

 

Lorsqu’on découvre la véritable spiritualité, on n’a plus besoin de religion, car la nouvelle naissance nous unit à notre Créateur et non à des hommes d’Église.

 

Les pharisiens avaient fait du temple de Jérusalem un lieu incontournable, le centre de la vie spirituelle. Pourtant, Jésus a dit à une femme samaritaine :

Femme, crois-moi ; le temps vient que vous n’adorerez plus le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem, (Jean 4 : 21 ).

 

Avez-vous compris ?

 

Jésus nous enseigne qu’on n’a plus de religion et donc qu’on est plus relié aux hommes, mais a quelque chose de supérieur, notre repaire n’est plus terrestre, mais transcendant !

Pour les pharisiens un mort sur une croix était perçu comme une mort ignominieuse, les autorités romaines partageaient ce point de vue, mais également la Torah, deutéronome 21 : 23 affirme que ceux qui sont sous les arbres (crucifixion) sont sous la malédiction de Dieu, et, selon la pensée judéenne, la crucifixion témoignait du rejet par Dieu.

 

Sa charogne ne nuitera pas sur l’arbre, oui, le pendu est en malédiction pour Elohîms. (Traduction littérale)

 

Mais la résurrection va être un problème pour les pharisiens. De nos jours, 2000 ans après la résurrection de Jésus, cette croyance est en baisse.

Elle est remplacée par celle de la réincarnation, tout en conservant l’étiquette de chrétiens, cela provoque certaines incompréhensions chez les autres chrétiens. À moins d’être de très mauvaise foi, il faut admettre, avec le recul, que l’enseignement de Jésus a été instrumentalisé sous l’Empire romain :

 

la religion chrétienne était un outil politique très puissant. Surtout pour l’empereur Constantin !........Le catholicisme va remplacer le paganisme, entré en décadence. Constantin a bien compris que l’Église contribuait à la construction de la civilisation occidentale.

 

Arnaud Jayr (philosophe), « Le catholicisme dans l’identité française » (conférence prononcée en 2010 à l’université d’été de Renaissance catholique, publiée dans l’Identité nationale, p. 59), cite un texte pontifical disant que : La civilisation chrétienne, c’est la cité catholique.

 

Citons également L’Abbé loisy, prêtre, théologien et exégète catholique français excommunié en 1908 :

≪ J’ai conscience, confessait Loisy, d’avoir pris les plus grandes précautions pour faire pénétrer un peu de vérité dans le catholicisme… En effet, je me suis toujours abstenu de démontrer ex professo la fausseté du catholicisme ≫ (mémoire pour servir à l’histoire religieuse de notre temps) Selon lui, le Christ n’a pas fondé l’Église ni les sacrements comme nous les concevons aujourd’hui ; il pense que les dogmes se sont développés progressivement et qu’ils ne sont pas immuables. De plus, il rejette l’autorité ecclésiastique.

 

Guillaume Maignan, cardinal français décédé le 20 janvier 1896, a déclaré à son sujet :

Sachez-le, mon bon ami, la critique [biblique] n'a jamais existé dans l’Église [...] Rome n'a jamais rien entendu à ces questions-là. Tout le clergé catholique est dans une profonde ignorance sur ce sujet.

 

Je pense que rien n’a réellement changé, toutes les dénominations s’auto-protègent et elles ont un point commun, chacune se défend d’être une religion dominante et pourtant le dogme de la trinité reste une supposée vérité intangible sans date de péremption.

 

L’église chrétienne dite évangélique n’accepte pas le dialogue avec des athées ou même des personnes qui se moquent de l’Église et de la religion.

Sachez que cela n’a jamais fait peur à Jésus, il discutait avec tout le monde, n’en déplaise aux pharisiens de l’époque, si nous savons que Jésus avait des désaccords avec les pharisiens c’est la preuve qu’un dialogue existe.

Aujourd’hui, si vous êtes membre d’une dénomination, vous entendrez le même discours ! Sachez que toutes les églises, sans exception, ont des « déserteurs » ou des « rétrogrades » qui sont considérés à tort comme infréquentables, aujourd’hui.

 

La vérité, c’est qu’ils sont déçus, voire désemparés, par un Dieu qui leur « proposerait « une Église qui embrasse le modernisme, le progressisme, le pouvoir et, bien sûr, l’argent.

Les réunions d’aujourd’hui feraient fuir tous les premiers disciples de Jésus, voici un conseil de Jésus lui-même : Or, quand vous priez, n’usez pas de veines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés, en parlant beaucoup (Matthieu 6 : 7 ).

 

En Angleterre, en 1979, je pense peut-être à tort qu’une église ou un temple est un lieu où la méditation et le silence ont leur place ?

Mais, aujourd’hui, les temples ont été remplacés par des bâtiments immenses, semblables à nos hypermarchés, que l’on pourrait appeler « temple de la consommation ». Dans les réunions Le bruit de la musique y est insupportable et le silence est remplacé par des cris.

 

Dans le livre D’Esaïe chapitre 30 au verset 15 il est écris : Car ainsi a dit le Seigneur, L’Eternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu.

 

« Tranquille » peut être traduit par « dans la détente »

 

Si Edouard Leclerc a révolutionné le commerce par des méthodes innovantes, les nouveaux pasteurs d’aujourd’hui ne rejettent pas totalement les études théologiques, mais il faut y ajouter la gestion ?

Oui, aujourd’hui, on parle de gestion de communauté pour grandir et s’étendre sur le territoire ! Et pour asseoir leur crédibilité, ils mettent leurs diplômes profanes comme justificatif de leur compétence, « école supérieure de commerce », DUT en gestion d’entreprises ou d’administration, ils s’autoproclament « entrepreneurs de religion « Lire l’ouvrage de Benjamin Dard, « Evangéliques, les nouveaux croisés «, édition L’Observatoire.

 

Jésus se distinguait des autres en étant exempt de toute influence extérieure, y compris celle du système rabbinique.

En tant que messager de la Parole divine, ou logos, il incarnait l’universel, propageant un message d’amour et de rédemption émanant directement du Dieu unique.

Hillel n’a accompli aucune réforme profonde, il s’était contenté de prolonger l’enseignement scolastique de ses maîtres, Shemayah et Abtalion, il était comme un prisonnier de la « casuistique pharisienne » et également « d’un esprit étroitement national »

 

Hillel l'Ancien, ou Hillel le Sage (hébreu : הלל הזקן, Hillel Hazaken) est le dernier président du Sanhédrin de l'époque des Zougot, (sage) et Abtalion (hébreu : אבטליון Avtalion) est une figure spirituelle majeure du judaïsme pendant la période du Second Temple. Av beit din (vice-président du Sanhédrin) entre 50 et 34 av. J. -C., il forme avec Shemayah (en) l'avant-dernier « binôme » de l'ère des Zougot.

 

On peut dire que Jésus n’a jamais été un pharisien, un essénien, un zélote ou un sadducéen, ni un disciple D’Hillel ou de Shammaï, il y a une rupture avec l’esprit judéen de son époque, par la circoncision, il est culturellement un Judéen né à Bethléem Il pratique la loi mosaïque, mais avec des nuances qui mettront en colère les pharisiens.

 

On peut en conclure qu’il s’éloigne du judaïsme, tout comme Socrate des sophistes et Luther du catholicisme !

De plus il exerce son ministère a Capernaüm en Galilée situé à la rive nord de la mer a la frontière de la terre promise qui abritait des gentils et des membres des tribut d’Israël , la Bible désigne parfois la région comme la "Galilée des Gentils" (Isaïe 9:1 ; Matthieu 4:13-16).

 

Les Judéens avaient tendance à mépriser les Galiléens, qu’ils considéraient comme peu instruits et d’ascendance douteuse. La remarque de Nathanaël est claire :

« Peut-il sortir quelque chose de bien de Nazareth ?  C’est également le cas de la ville de Galilée. (Jean 1 : 46 ), alors que Gamaliel défend Jésus face aux pharisiens, il lui sera répondu, es-tu aussi Galiléen ? Analyse, et constate qu’aucun prophète n’a émergé de la Galilée (Jean 7:52).

 

Il y a 219 km de distance entre la Judée et la Galilée

Il est significatif que Jésus ait grandi en Galilée (Matthieu 2:19-23), qu'il y ait recruté la plupart de ses disciples, qu'il y ait commencé son ministère et qu'il y ait accompli ses premiers miracles (Matthieu 4:17-23 ; Jean 2:11).

 

En tant que Galiléen, Jésus "a été méprisé et délaissé par les hommes" (Ésaïe 53:3).

 

Petite précision concernant le terme Judéen.

 

Le mot « juif » n’existe pas dans la Torah, (yarah en hébreux qui signifie enseigner), sauf dans certaines traductions du deuxième livre des Rois, au chapitre 16, versets 6 et 25:25.

On le retrouve également dans les livres d’Esther, d’Esdras et de Nehemie .

( voir avec 2 Rois 16 : 6 )

Version Osthervald : Car il déposséda les juifs d’Elath,

André Chouraqui : il déloge les Iehoudïms donc les Judéens.

Traduction de Zadoc Kahn : expulsa de cette ville les Judéens,

Traduction des Moines de Maredsous : après avoir expulsé les Judéens,

Traduction Darby : il expulsa d’Elath les juifs.

 

Iehoudïms est la bonne traduction, et cela signifie les habitants de la Judée et donc la traduction de Jean 4 : 6 dans certaines bibles est incorrecte, Chouraqui traduit par Iehoudïms, les habitants de la Judée !

 

Les tribus d’Israël se sont divisées en deux : au nord, une grande majorité est appelée israélites, composé de dix tributs correspondant aux fils du patriarche Jacob et au Sud, une minorité est appelée Judéens également descendant des fils de Jacob.

 

Le terme « Judéens » ne concerne que ceux du royaume du sud, qui vient de leur lieu d’habitation, la Judée, appelé systématiquement à tort Juif dans le Nouveau Testament.

Lorsque le royaume du Nord est envahi par les Assyriens et qu’une partie de la population est déportée, la structure tribale subit différentes modifications, par contre, les ashkénazes et les sépharades d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec les 10 tributs disparus.

 

En conséquence, un Judéen appartient au territoire de la Judée, tandis que ceux du nord désignent des tribus exilées hors du royaume de Judée. La question est donc de savoir si deux tribus, Juda et Benjamin, ont le droit de se présenter comme un royaume nommé Israël alors que la majorité vit en dehors de la Judée, (diaspora), beaucoup ignore encore aujourd’hui leur véritable appartenance !

 

Aujourd’hui, depuis 1948, on parle de l’État d’Israël. La majorité des ashkénazes vient d’Europe centrale, orientale et septentrionale. Ils ont fui la Judée (Palestine) après la conquête musulmane en 638 apr. J.-C. Il y a eu plusieurs vagues de départ, comme en 132-135 apr. J.-C., lors de la défaite de Bar Kokhba face aux Romains.

 

Autres précisions Selon la genèse, chapitre 11, Abraham est né dans la cité chaldéenne d’Ur puis émigra vers le nord, jusqu’à Haram, qui correspond à l’actuelle Syrie. Cela signifie qu’Abraham était d’origine chaldéenne.

De plus, son père Terah, descendait directement du patriarche biblique Noé, grâce à sa progéniture, Shem. La langue d’Abraham était l’araméen.

 

Pour mieux comprendre ce sujet complexe, vous pouvez vous référer à Thomas Römer, professeur au Collège de France.

 

Selon le travail de recherche d’Henri Vallois, un anthropologue spécialisé en études sur les origines humaines, il existe quatre types distincts d’êtres humains : les Africains, les Asiatiques, les Australiens et les Européens.

 

Le problème, c’est qu’Evelyne Heyer, anthropologue, généticienne et spécialiste des populations, soutient que, à l’origine, toute l’humanité avait la même couleur de peau, c’est-à-dire noire ?

 

Si vous questionnez un imam, il vous dira que la langue d’Adam dans le jardin était l’arabe et qu’après sa désobéissance, il parla le syriaque, c’est-à-dire l’araméen.

Un rabbin vous répondra qu’il parlait l’hébreu, une langue noble. Cependant, ces deux langues appartiennent au même groupe des langues sémitiques (l’hébreu et l’araméen).

 

Jésus s’exprime en araméen et la majorité des Galiléens parlent cette langue. Rabbi Abraham ben Meir ibn Ezra qui vivait en Espagne, déclarera que l’araméen est de l’hébreu corrompu, le Rabbi Juda de Padoue partageait ce point de vue !

 

Si j’associe le mot « juif » au judaïsme ou à Juda, cela a un sens : je suis juif parce que ma religion est le judaïsme que m’ont transmis mes ancêtres. Mais si je suis juif et athée, ou si je suis dans l’impossibilité de prouver ma descendance sémite, suis-je toujours juif ? Pour le rabbinat c’est oui !

 

Ma judéité est transmise par ma mère. Ma mère est catholique, mais mon père est arabe. Est-ce que cela fait de moi un catholique ?

Il y a donc une notion de race , hors religion ?

Si je prends en considération la citation D’Eliyahou ben Shlomo Zalma originaire de Vilna en Lituanie, nous sommes devenues un peuple en vertu du don de la Torah que Hachem nous a transmis, ce texte Deutéronome 7 : 7-8 nous éclaire sur le commencement de l’histoire de ce petit peuple :

Si l’Éternel vous a choisis et distingués, ce n’est pas parce que vous êtes plus nombreux que les autres peuples, car vous êtes le plus petit de tous. C’est parce que L’Éternel vous aime, parce qu’il est fidèle au serment qu’il a fait à vos aïeux ; voilà pourquoi il vous a, d’un bras puissant arraché et sauvé de la maison de pharaon, roi d’Égypte.

 

Cette promesse, c’est Abraham qui l’a reçue de l’Éternel et qui l’a transmise à sa descendance. La race n’a rien à voir avec cette histoire.

Nous sommes tous concernés, Abraham est devenu monothéiste comme le sont les descendants Ismaël, le premier enfant d’Abraham avec Agar, l’Islam et le judaïsme sont monothéistes, tout comme le christianisme du vivant des apôtres, mais aujourd’hui, la doctrine de la trinité a modifié cela !

 

Que signifie Matthieu 15 24 ? Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël, Sachant qu’en Galilée il y avait certainement le retour de certains exilés des 10 tribus d’Israël ?

Et de plus méprisé par l’élite pharisienne, donc personne pour les ramener à la maison. Certaine traduction nous induit en erreur, Jésus est né à Bethléem en Judée, la traduction de Jean 4 : 22 aurait dut être le salut vient du pays de Judée le lieu de naissance du Messie annoncé par Michée 5 : 2 : Or, c’est de toi Bethléem-Efrata, si peu d’importance parmi les groupes de Juda, c’est de toi que je veux que sorte celui qui est destiné à dominer sur Israël et dont l’origine remonte aux temps lointains, aux jours antiques. (Traduction Zadoc Kahn)

 

Soyons clair Bethléem n’a pas le rayonnement de Hébron et pourtant c’est là que le Messie est né, oui l’histoire du salut commence là, le fait que Jésus exerce son ministère en Galilée est un autre exemple de son identification avec ceux que le monde rejette, sachez que Gamaliel et le grand sage Hillel résidaient en Galilée.

 

Judéo Christianisme ?

 

Le Messie dans beaucoup de ses enseignements suscitait des critiques très sévères de la part des religieux de son époque, il confirme très clairement être dans la continuation d’Abraham de Moïse et des prophètes, mais il conteste la tradition orale des pharisiens qu’ils font remonter à Moïse (Talmud d’aujourd’hui) et l’on parle de Judéo Christianisme ?

 

Que dire des deux millénaires d’antijudaïsme chrétiens et de ceux qu’on appelle aujourd’hui, l’antisémitisme moderne et qu’on veut jumeler à tort avec l’antisionisme, et que dire alors de l’Espagne judéomusulmane !.....

Jésus n’a pas établi le judaïsme ni le christianisme. Ce n’est qu’au 19e siècle qu’on parle de judéo-chrétien. Ce que Nietzsche a violemment critiqué dans ses écrits, c’est le moralisme culpabilisant. Il comparait les églises à des tombeaux de Dieu, mais il se trompait sur sa cible.

Ce qu’il combattait était une déformation du véritable message de Jésus. Jésus est une personne bienveillante envers tous ceux qu’il rencontre. Il se montre parfois indigné devant l’hypocrisie des religieux, il louangera la simplicité et l’humilité.

Il prendra soin des exclus rejetés par l’élite religieuse, il montrera une grande considération pour ceux que la société de son époque rejette et considérait comme inférieurs, comme les lépreux, les prostituées, les étrangers, les esclaves, il refusera de les juger, disant :

« Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent : voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pêcheurs. » I

 

ls traitèrent Jean le baptiste de la même manière, l’accusant d’être un démon.

Le Messie Jésus accusé d’être un mangeur et un buveur! donc l’avoir comme ami ce n’est pas culpabilisant, mais plutôt libérateur ! L’apôtre Paul autrefois un homme religieux violent et sectaire écrit aux Galates 5 : 1-6 Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. Moi, Paul, je vous dis, que si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. Et je proteste encore à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est obligé d’observer toute la loi. Vous êtes séparés de Christ vous tous qui vous justifiez par la loi, vous êtes déchus de la grâce. Car, pour nous, nous attendons par l’esprit l’espérance d’être justifiés par la foi. Car en Jésus-Christ ce qui est efficace ce n’est ni la circoncision, ni l’incirconcision, mais la foi agissant par la charité.

 

Quelle est votre définition de la liberté ? Est-ce la liberté de faire ce qu’on veut et de jouir de tout sans la moindre entrave ?

Pour avoir appliqué ce principe à ma propre vie, à 20 ans, j’avais déjà 50 ans, je me sentais complètement mort à l’intérieur de moi-même. Un certain cadre est nécessaire pour atteindre le bonheur et construire une vie heureuse et surtout pleine de sens ! J’avais étouffé ma conscience, mon détecteur interne, je ne m’indignais de rien.

En 1979, j’ai réalisé, grâce à une expérience spirituelle, que je devais faire demi-tour, me détourner du mal et accepter le pardon que Jésus me proposait. À nouveau, la lampe de ma sentinelle intérieure s’est allumée, et le processus du changement a commencé.

Aujourd’hui, je sais par expérience qu’il y a une forme positive de la culpabilité. Elle n’est pas celle que j’avais imaginée en 1979, où l’on se voue à sa propre haine, où l’on se complaît dans tous les plaisirs du monde. C’est plus tôt un passage de la tristesse de la conscience à la joie d’un changement d’attitude.

 

Une vraie repentance qui entraîne une culpabilité constructive n’est pas une cage, comme le décrit Nietzsche, qui te confine pour toujours. C’est plutôt un chemin vers un processus de transformation intérieure et une liberté croissante.

 

C’est ce qui a commencé pour moi le 7 janvier 1979 à 11 h 30, une liberté face au pouvoir du mal pour faire le bien. Oui, pour cela, on a besoin de Dieu.

Le « judéo-christianisme » est une invention, une trouvaille sémantique idéologique, une corruption du langage. Elle ne se justifie pas par la personnalité de Jésus, mais est plus tôt liée à la Shoah, une culpabilité associée à celle-ci.

L’Occident cherche à retrouver son innocence, puisque le fait de s’être laissé faire pendant la guerre a mis à nu la prétendue supériorité morale de l’Occident chrétien.

Alors, on défend inconditionnellement l’État d’Israël, et, pour l’Église catholique, on souhaite oublier les persécutions antisémites de deux mille ans en Europe.

En 2017, Benjamin Netanyahou déclarait que l’Europe se terminait en Israël, la nouvelle cible de ce prétendu « judéo-christianisme ».

 

Ce dernier accuse l’islam de barbarie. Ce n’est pas mon combat.

 

Pour résumer, aujourd’hui le « judéo-christianisme » de l’ère moderne, sous son apparence savante, cache le spectre de l’antisémitisme, qui se manifeste par un rejet de l’Islam.

 

Conclusion

 

Jésus n’a jamais voulu créer une nouvelle religion ni abroger la Loi de Moïse. Son message avait une portée universelle. S’il fallait en retenir un seul mot, ce serait « techouva » (hébreu תשובה, « retour » ou « réponse »).

Un retour vers notre Créateur, c’est le message central du Messie Jésus, et l’occident supposé « judéo chrétien » l’oubli.

C’est le message central des évangiles, Dieu veut faire une meilleure copie de nous-mêmes et, pour cela, il faut faire « TECHOUVA » .

 

Si une église en France compte deux mille personnes qui ont fait techouva, cela aura certainement un impact sur l’ensemble de la société.

Malheureusement, le nombre ne fait pas la qualité, et tous les serviteurs de Dieu le savent : leur objectif est purement terrestre et lucratif ! Hélas.

 

Les apôtres sont des mendiants comparés à leur train de vie !

La thématique dominante des prêches c’est l’aisance financière qui est un signe évident de santé spirituelle et donc les pauvres culpabilisent, parfois on parle de malédiction ou de punition de Dieu, mais de quel Dieu parle-t-on ?

Les prédicateurs proposent de sortir de la spirale de la pauvreté en donnant lors des offrandes qu’ils gèrent eux-mêmes. Pourquoi ne pas aider directement quelqu’un qui est plus pauvre que vous ?

 

Pour que l’arroseur soit arrosé, il faut donner à l’église. Pour vous faire une opinion objective, je vous invite à suivre le chemin de l’argent et à faire preuve d’observation.

Vous comprendrez rapidement la supercherie. De plus, la majorité des membres de ces églises sont précaires et ont des difficultés économiques, cherchant désespérément des solutions à leurs problèmes.

En fait, c’est une convoitise déguisée en vertu et elle concerne le prédicateur, mais aussi celui qui crois, il tire avantage de votre désespoir pour susciter également la convoitise chez vous, je vous invite à réfléchir sur le texte de Matthieu 6 : 24-25

Albors Jean Jacques

Vous pouvez réagir à cet article en m'envoyant votre réaction en cliquant ici. ;)

Les commentaires sont fermés.