Les Religions sont-elles une alternative digne de confiance ? Première partie.

 
 
 
A 8 ans, j’ai connu un environnement où l’on craignait ses parents. A 16 ans, à tort, je prétendais et voulais m’affranchir de tout, à 35 ans, j’ai vu la violence se développer chez des adolescents, leurs jeux devenir dangereux, leur morale frôlée la barbarie et je m’interroge, que cherchent-ils ?
 
Des repères dont on les a privés ?
 
 
Jean-Jacques Rousseau, dont les concepts ont influencé nos systèmes d’éducation, disait que les gens devraient avoir la liberté de faire tout ce qu’ils désirent. D’où les slogans du genre : « Fais ce qu’il te plaît ». Les adeptes de cette philosophie prônent une grande liberté dans la « discipline » à l’égard des enfants.
 
Jean Paul Sartre, préconisait « l’authentification de soi », comme moyen de trouver satisfaction ou épanouissement personnel ; décider et puis agir. Le contenu n’est pas important, ni le fait que ce soit bien ou mal.
 
Le paradoxe dans la vie de Jean Jacques Rousseau c’est qu’il écrivit un traité sur l’éducation, mais qui confia ses cinq enfants à l’assistance publique !
 
La mentalité de certains jeunes aujourd’hui ?
 
Ils veulent être libres, vivre à leur manière, faire ce qui leur plaît. Se débarrasser de leurs inhibitions, c’est la philosophie à la mode.
Ceci est basé sur une mauvaise interprétation de ce qu’est la liberté.
 
Cette génération est celle de l’ordinateur et de l’électronique !, culture dans laquelle les individus sont mis en mémoire comme des nombres.
Certains citoyens qui vivent dans l’opulence se droguent pour « s’éclater » ; les autres vivant dans la précarité et l’exclusion se droguent pour « s’évader ».
 
L’usage de la drogue, étroitement mêlé au crime et à la prostitution, est de plus en plus répandu dans beaucoup de nos cités, et même des villages qui s’estimer protéger.
 
Les esprits des jeunes sont subjugués par la musique, les thèmes dominants de la musique actuelle comprennent : rébellion, drogue, sexe, révolution, alcool et évasion de la société.
 
Le déferlement de la pornographie
 
Elle est omniprésente dans la littérature, le cinéma, la presse, la publicité et sur internet, (et là, elle s’impose à nous, même quand on ne la sollicite pas !)
On l’accepte de plus en plus et elle s’étale ouvertement à des heures de grande écoute à la télévision dans des émissions de divertissement !
Des comiques tournent en dérision la moralité, le langage ordurier est à la mode sur les chaînes publiques et privées.
 
Les jeunes issus de l’immigration doivent prendre conscience qu’ils sont manipulés, insidieusement, on les pousse à rejeter le processus et l’idée même de l’intégration, comment ?
 
On leur présente des mauvais défis de l’ordre religieux et identitaire, pour qu’ils adoptent une position adverse par rapport à la société où ils vivent.
 
Il faut leur ouvrir les yeux : les sujets qui touchent à l’Islam sont habilement montés en scandale pourquoi ?
 
Pour fomenter l’animosité, décourager et empêcher l’intégration dans la vie sociale.
 
Dans le livre, pourquoi la France brûle, édition Duboiris 2006, l’un des auteurs dit :
 
Les populations ont des idées préconçues sur les immigrés. Pour eux, ils étaient venus
reconstruire le pays et balayer les rues. Ils n’ont pas intégré l’idée que les enfants de ces
immigrés partageraient les mêmes cours d’école que leurs propres enfants et ils n’ont
pas préparés, leurs enfants à vivre dans une société française multiculturelle.
Pour beaucoup, ces enfants d’immigrés n’étaient pas français, ni destinés à le devenir.
Ils restaient et devaient rester des étrangers.
 
 
Ayant suivi le « joueur de flûte » de la commercialisation, cette génération se retrouve maintenant dans un désert spirituel et les représentants religieux en porte une part de responsabilité, pourquoi ?
 
 
Critique des Religions.
 
Je suis devenue en 1979 à Londres un homme de foi, j’ai depuis ce sept janvier de cette même année un très fort sentiment de Dieu, c’est une dimension morale immanente, pour moi le but de la race humaine, ainsi que son devoir est de manifester cette dimension, cependant, je me refuse d’imposer mes idées de biens à quiconque, je pense qu’une société qui se développe sainement devraient pratiquaient en permanence le questionnement de ce qui est vrai, juste ou beau.
 
Jésus à dis, « reconnaissait-les à leur fruit », la religion ne m’a jamais attiré, je me suis souvent expliqué dans ce blog sur le pourquoi, objectivement, on peut apprécier l’effet civilisateur que le Message du Messie Jésus a eu dans l’histoire de notre humanité, cependant les divisions des religions ont eu un effet dévastateur sur nos relations humaine et celle-ci à long terme s’est discrédité auprès des jeunes.
 
C’est comme une scorie dans l’essence même du message divin, l’évolution spirituelle de l’homme repose sur le fait qu’il ne peut vivre heureux sans prendre en considération les autres.
 
Certaines dénominations du christianisme protestant évangélique d’aujourd’hui considère les richesses comme un signe de la faveur divine, la recherche de la beauté, de la justice, de la paix et de l’harmonie sont considérée comme des valeurs inférieures à la luxure, la cupidité et la soif de pouvoir, n’est-ce pas Calvin qui a de nouveau autorisé la pratique de l’usure, que l'Église catholique avait interdit, que respecte encore les pays musulman ?
Bien sûr, cela déplaît aux ploutocrates !
 
Peut-on servir à la fois, « Dieu et Mammon » ? Que choisissons-nous, le ciel et la vie éternelle ?
Ou cette vie présente sans morale et sans restrictions ?
Beaucoup répondront les deux, mais Jésus a dit qu’on ne peut associer les deux !
 
 
L’allemand théoricien de la conspiration Wolfgang Eggert qui réside à Munich, nous fait part de son inquiétude concernant les deux évangélistes chrétiens américains, Jack Van Impe et Timothy La Haye tous deux résident dans l’état du Michigan, et exerçant leur ministère dans la dénomination baptiste.
 
Leurs sujets favoris sont la théologie eschatologique, (étude de la fin des temps), le Nouvel Ordre Mondial et la seconde venue de Jésus, Timothy la Haye s’est lui impliqué dans la politique et l’écriture dans les années 80, il a soutenu la candidature de George W.Bush en 2000.
Timothy la Haye est surtout connue pour sa série littéraire, « Left Behing », (traduit par chaos, laissé en arrière, distancer, dépassé, abandonné) qui deviendra un film le 2 octobre 2014 avec l’acteur Nicolas Cage.
 
Wolfgang Eggert s’alerte sur leurs visions ou plutôt scénario sur leurs croyances de la destruction de la mosquée al-Aqsa pour la restauration du troisième temple, et une terrible guerre apocalyptique par le terme biblique Armageddon , bien que ce terme indique un lieu géographique et un peuple ou nation, l’eschatologie n’est pas une science exacte, elle est sujette à des interprétations qui change au cours des siècles, les Témoins de Jéhovah dans leur histoire, ce sont trompé dans leur prédiction, mais ils ne sont pas les seuls et encore moins les derniers.
 
Parlé d’une destruction de la mosquée al-Aqsa pour y reconstruire le troisième temple s'est comme allumé un incendie et encourageaient les religieux radicaux, Israël a assez de problème qui les opposent aux Palestiniens. L’essence même de l’Évangile, c’est la paix, Jésus a-t-il soulevé des sujets sensibles qui fâchent comme la résurrection des morts que contesté les Saducéens et les Samaritains, la présence envahissante des païens romains.
 
Ce n’est pas la première fois que les religieux veuillent « forcer la main de Dieu », le problème, c’est qu’ils ne reconnaissent pas leur erreur quand il se trompe.
 
 
Le rejet de la religion et de Dieu par les philosophes et les humanistes.
 
 
Le système idéologico-religieux moderne, héritier du Siècle des Lumières et dominant au XXe siècle, a d'abord mis de côté la religion et affirmé que désormais la science serait la source véritable du savoir et du salut.
 
Les religions à l’origine n’étaient pas nécessairement une croyance, mais un comportement collectif qui s’exprimait par des rituels, c’est l’avènement du christianisme qui va modifier cela par la conversion.
 
Les religions sont dirigeaient par de supposer serviteurs de Dieu qui à travers les âges nous, on laissait des temples, des synagogues et des mosquées.
 
Pour le philosophe allemand (1804-1872), Ludwig Feuerbach, la religion est une source d’aliénation de l’homme, et pour Karl Max, « un soupir de la créature opprimée ».
 
Les philosophes et critiques humanistes athées du XVII siècle : Les Français, Pierre Bayle (1647-1706), Bernard le Bouyer de Fontenelle (1657-1757), François-Marie Arouet plus connu par le nom de Voltaire (1694-1778), Jean Jacques Rousseau (1712-1778), Friedrich Nietzsche (1844-1900), Sigmund Freud (1856-1939) et aujourd’hui André Comte Sponville (1952), membre depuis mars 2008 du comité consultatif d’éthique, on pourrait y ajouter , le Corrézien Marcel Conche (1922) et enfin l’ex ministre de l’éducation sous le gouvernement Raffarin ,le professeur de philosophie Luc Ferry (1951)
 
. Qu’ont-ils en commun ? Ils rejettent la religion pour des raisons différente des miennes, pour eux le dénominateur commun, c’est la raison humaine synonyme de liberté.Pour moi, les religieux sont coupables d’avoir pris la place de Dieu !
La question que je me pose est celle-ci : ce rejet des philosophes et des humanistes athée, est-ce de leur part, une réaction à l’hypocrisie et l’obscurantisme des « prélats » acteurs d’institutions sclérosés ?
 
Ils parlent de religion naturelle sans dogmes révélés et sans prescriptions moralisantes en fait, il pense que les religions sont des coquilles vides, pour Nietzche la morale chrétienne est perçue comme un asservissement de l’homme, une morale esclave. Leur message, c’est que nous devons avoir foi qu’en nous-même et de tourner le dos aux chimères religieuses ?
 
Pour Nietzche les religions exercent un pouvoir que le Comte-Sponville appelle une spiritualité sans dieu, il est plus mesuré, car il ne s’affirme pas athée, mais agnostique moderne.
 
 
Y a-t-il une religion référence qui éliminerai toutes les autres ?
 
Mon texte de base sera une conversation entre une femme samaritaine et le Messie Jésus, afin de mieux comprendre le fossé qui sépare les Judéens des Samaritains, il est nécessaire d’ouvrir un chapitre sur leur histoire et d’apprécier le surprenant discourt du Messie qui répond clairement à cette question.
 
Histoire du conflit entre les Samaritains et les Yehoudis (judéens).
 
Les origines des Samaritains restent même aujourd’hui incertaines, je vais tout de même essayer de comprendre, afin de nous rendre compte du fossé de séparation qui s’est creusé avec les Judéens depuis leur retour de l’exil à Babylone à l'environs de 445 av J.C.
À la mort du Roi Salomon, Jéroboam fils de Nebat, en 933 av J.C, va provoquer un schisme et il va créer un nouveau royaume au Nord indépendant composé de dix tributs :
 
Ruben, Gad, Siméon, Nephtali, Séguin, Aser, Issachar, Manassé, Dan et Ephraïm, les Samaritains se considèrent comme les descendants des tributs d’Ephraïm et de Manassé avant sa destruction en -722 , ( le livre des chroniques samaritains, « Sefer ha-Mamim » .
 
Les pointilleux constateront que le nom de Joseph a disparu ? Selon le livre de Berechit (Genèse 48 : 5 ), ses deux fils Ephraïm et Manassé l’on remplacé, voir également 1 Chroniques 5 : 1 et Jérémie 31 : 9.
 
Et Roboam fils héritier de Salomon sera à la tête du royaume du sud, appelé la maison de Juda :
 
Juda, Benjamin et Lévi.
 
La capitale du premier sera Sichem (Chekhm) plus connu avec le nom Naplouse, puis Samarie, pour approfondir, voici des références de la bible. I Roi 11 : 26, I Roi 11 : 29.
 
Jéroboam était hostile à Salomon et la prophétie d' Ahiyya de Silo va l’amener à pousser le peuple à la révolte, dans le chapitre 11 du livre des Rois au verset 33, Salomon et le peuple se rendront coupable d’idolâtrie, le verset 35 du même livre annonce clairement ce schisme, conséquence de la pratique d’un faux culte.
 
Avant que cela n’arrive Jéroboam, c’était exilé en Egypte jusqu'à la mort de Salomon, I Rois 12 : 1, Roboam fils héritier de Salomon à sa mort ne va pas écouter les conseils des sages qui étaient proche de son père, la dureté de sa position envers le peuple va provoquer le schisme prophétisé par Ahiyya, I Roi 12 : 4-16. Cela fera l’affaire de Jéroboam, la dure position de Roboam poussera le peuple à le suivre.
Plus tard, Jéroboam va à son tour commettre la même erreur que Salomon en entrainant le peuple dans l’idolâtrie, I Roi 12 : 28-33.
 
Le royaume de la tribu de Juda aura pour capitale Jérusalem, dans les versets 34-36, du chapitre 11 on comprend que Dieu se montre clément, à cause du passé du Roi David !
 
 
Pourquoi Yehoudis ?
 
Un Yehoudis « Judéen », ce sont ceux qui habitent la Judée, entre le dixième et le treizième siècle le mot juif fait son apparition pour désigner tous ceux qui pratiquent le Judaïsme et donc qui appartienne au peuple hébreu.
L’historien Joseph ben Mathitjahu, (Flavius Josephus), dans son ouvrage antiquités juives dit que les exilés de Babylone libéré par Cyrus le roi de Perse sont les descendants qui sont entré dans l’histoire sous le nom de Juifs, lire les informations dans le livre d’Ezra .
 
Donc aux termes Judaïte, Judéens et hébreux s'est ajouté le terme juif qui n’existe pas dans la Torah, mais dans le Nouveau Testament, (Hoi Ioudaioi), terme grec qui est systématiquement traduit dans la majorité des bibles par Juif et non Judéen, ceux qui habitent la Judée membres des tributs de Juda, royaume du sud avec comme capitale Jérusalem, ce terme ne se limite pas au territoire, mais il signifie les fils d’Israël originaire de Judée, faisant partir avant le schisme des douze tributs.
 
Aujourd’hui, le terme juif peut signifier, une localisation géographique, (Israël), un peuple, (en vertu de la réception de la Torah au Mont Sinaï), des dirigeants politiques, (gouvernement israélien depuis 1948), les adeptes du culte monothéiste, (l’adoration exclusive du Créateur qui s’est révélé à Abraham) et enfin ethnique (et non-race), c'est-à-dire les membres de ce peuple par affiliation confessionnelle avec comme marque distinctive, la circoncision.
 
Il y a plus de mille ans le Gaon Saadia (vers 930) a écrit cette phrase, « Notre peuple existe par l’unique vertu de la Torah »
 
Abraham, Isaac et Jacob forment la descendance des Israélites, c’est Jacob-Israël qui donne existence à douze fils, le nom de son quatrième fils Juda, (Yehouda) signifie d’après la bible : un homme, sa tribut et la terre que lui et sa lignée habite, donc les habitants sont nommés Judaïte, Yehoudis et non-juif !
(cela est un autre sujet).
 
En 722 av J.C, lors de la prise du royaume du Nord et de sa capitale Samarie par les assyriens, ceux-ci virent venir des colons étrangers, II Rois 17 :24, et les Samaritains auraient fait partie de ses colons ? Ils furent accusés d’idolâtrie, et de s’être assimilé, le livre d’Ezra de la bible au chapitre 4 des versets 1 à 3 nous indique que les judéens de retour de l’exil de Babylone avec la bénédiction du Roi Cyrus, roi de Perse refusèrent une proposition d’aide de la part samaritains ?
 
J’ajoute également que les Assyriens ont déporté la population qui peuplé la Samarie vers d’autres régions, et c'est ainsi que « dix tributs d’Israël se seraient perdus », des rabbins estimes que les Samaritains ne faisaient pas partie d’une de ses dix tributs, mais qu’ils faisaient partie des colons amenés par les Assyriens, (Pour mieux comprendre lire II Rois 17 :24-41).
 
Le livre d’Ezra au chapitre 4 du verset 1-3 dit : (traduction du Rabbinat Français, 1994).
 
Les adversaires de Juda et de Benjamin ayant appris que les Israélites revenus de l’exil bâtissaient un sanctuaire à l’Éternel, Dieu d’Israël, se présentèrent à Zorobabel et aux chefs des familles et leur dirent : « Nous voulons bâtir de concert avec vous car, comme vous, nous recherchons votre Dieu, et c’est à lui que nous offrons des sacrifices depuis les jours d’Essar-Haddôn, roi d’Assyrie, qui nous a transportés ici.
 
Cette proposition d’aide leur sera refusée, sans que l’on sache la véritable raison ?
 
Des historiens juifs parlent d’assimilation, pourtant Flavius dans son ouvrage, au chapitre cinq mentionnent que des membres des dix tributs résidaient au bord de l’Euphrate à l’époque du Christ.
La question, c’est comment il les a identifiés ?
 
Ce qui probable, c’est qu’ils ont émigrés pour ne pas s’assimiler, on parle de Scythes en Europe, en mer caspienne, dans son ouvrage « A Summary of the Migration of Israël », Williams ficher parle de leur présence en Crimée et en Bavière, cela reste flou, tout comme l’histoire du peuple khazar dont parle le professeur Shlomo Sand de l’université de Tel Aviv.
(ceci est encore un autre sujet).
 
Dans le talmud, Sanhédrin 33 considère les Samaritains comme des gens quelconques et une Baraïtha, (commentaire ayant moins d’autorité que la Mishna et la Guémara de ce même livre) les accuses d’avoir falsifié des textes de la thora pour nier la résurrection. Une autre Baraïtha chapitre 7, 70- 69a dit que les Samaritains réclamèrent à Alexandre de Macédoine l’autorisation de détruire le temple de Jérusalem, il accédera à leur requête puis reviendra sur sa décision grâce à une plaidoirie d’un Simon le Juste.
 
Une autre Baraïtha de Barakhoth, 193-47b pose une question sur qui peut être considéré comme rustre, la réponse est tous ceux qui n’observent pas les règles alimentaires, ceux qui ne prélèvent pas la dîme sur leurs récoltes.
R .Meïr dit que les Samaritains respectent cette règle et pour ce commentateur, ils la respectent plus scrupuleusement qu’Israël !
 
En conclusion d’après-certain Rabbins, les Samaritains ne faisaient pas partie d’une des douze tributs du royaume du Nord et ils seraient donc des colons étrangers ?
Ses Samaritains auraient créé une religion hybride, composés de traditions et croyances hébraïques et Païenne, les Rabbins s’appuient certainement sur le texte de II Rois 17 : 24-41, le verset 29 dit :
 
chaque nation se confectionna ses divinités et les érigea dans les maisons des hauts lieux édifiés par les Samaritains, chacun dans les villes qu’elle habitait.
 
Deux questions se posent ?
 
Depuis Moïse, certains membres du peuple hébreu n’ont-ils pas fait la même chose ?
Pourquoi, alors accuser tout le peuple samaritain d’idolâtrie ?
 
Aujourd’hui à la question « quand les Samaritains pourront-ils être reçus dans la communauté juive » ?
 
Les Sages (Tannaïm) dans le traité de Koutim répondent, quand ils auront renoncé à Garizim et reconnu Jérusalem ainsi que la résurrection des morts. (Israël Finkelstein et Neil Asher Silbermand, « la bible dévoilée, page 180.)
Dès le premier siècle, certains sages abandonnèrent l’accusation de paganisme, mais aujourd’hui encore, on conteste leur descendance israélite, ils ne sont pas reconnus comme juifs par le Rabbinat orthodoxe israélien, contrairement au gouvernement israélien, les relations sont aussi tendues qu’à l’époque de Jésus.
Cette reconnaissance du gouvernement sioniste n’est pas surprenante, ils sont, pour la plupart, laïques et donc ils ne participent pas aux controverses religieuses.
 
Fin de la première partie.
 

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1 commentaire

1 - jeudi 20 avril 2017 @ 15:02 albors a dit :

Avez vous lu la deuxième partie ? Je suppose que la traduction de l'anglais au français doit pas être claire ? Merci pour votre intérêt .

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