Qui est Jésus de Nazareth ?
Au risque de ne pas avoir été compris dans mes enseignements passés, j’estime peut-être nécessaire de revenir sur la question de la divinité du Messie Jésus de Nazareth.
En matière de savoir on monte toujours sur l’épaule de quelqu’un qui nous a précédé, et c’est le cas sur ce sujet.
Là où certains parlent d’ésotérisme je ne parle que d’exotérisme, l’ésotérisme est le contraire de l’exotérisme, un savoir, une tradition divulguée seulement à des initiés.
Saint Chrysostome et Saint Augustin ont parlé de l’initiation plus de cinquante fois.
Saint Basile évêque de Césarée (330 AP JC), écrit :
Nous recevons les dogmes qui nous ont été transmis par écrit, et ceux qui nous sont descendus des Apôtres, sous le mystère de la tradition orale ; car plusieurs choses nous ont « été transmises sans écriture « ?
Saint Basile a contribué à l’élaboration de la doctrine de la trinité, et cela ne me surprend pas.
Les paroles de Jésus de Nazareth portaient en elles-mêmes la garantie de leur conservation, elles étaient claires et indestructibles comme le diamant.
Faut-il comprendre que pour les « pères de l’Eglise » certains enseignements ne sont accessibles qu’aux initiés, aux sages et aux intelligents ?
L’enseignement de Jésus n’a rien d’ésotérique, des enfants peuvent comprendre ; en fait, ce sont eux qui comprennent le mieux .
Sur ce sujet l’Apôtre Paul est clair il dit dans sa lettre aux Romains, (10 : 17 ) .
La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu.
Il ajoutera dans sa lettre aux Corinthiens :
Ma parole et ma prédication n’ont point consisté dans des discours pathétiques de la sagesse humaine, mais d’une démonstration d’esprit et de puissance. Afin que votre foi fût fondée non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. (2 : 4-5 )
Concernant des « supposés » savoirs secrets, Jésus a été clair ;
Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière ; et ce que je vous dis à l’oreille, prêchez-le sur les toits. (Matthieu 10 : 26-27 )
Les pères de l'Église ont détricoté les Évangiles et l’enseignement des Apôtres, et voici un autre exemple de Tertullien dans l'apologétique écrite en l’an 197 après J-C.
Personne n’est admis aux mystères religieux sans un « serment de secret » ! C’est une preuve que toutes les sectes gnostiques avaient des Mystères et une initiation, tout comme aujourd’hui.
Elles prétendent détenir une doctrine secrète provenant directement de Jésus-Christ « différente « des Evangiles et des Epîtres, et supérieure à ces communications qui, à leurs yeux, n’étaient qu’exotériques, (« accessible à tous »).
À la mort des Apôtres, l’église de Jésus-Christ est progressivement devenue une « Eglise État », les doctrines païennes se sont mélangées avec l’enseignement des Apôtres, beaucoup de doctrines des pères de l'Église sont d’origine païenne.
Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique, tome 1 page 62 :
Le verbe divin existait donc avant l’univers et c’est manifesté à « certains », pour lui le genre humain dans l’antiquité n’était pas capable d’atteindre la doctrine de Christ, parfaite en sagesse et en vertu.
Les différents conciles étaient d’une rare violence et les excommunications très courantes.
● 325, Nicée I, convoqué par Constantin Ier. ...
● 381, Constantinople I, convoqué par Théodose Ier. ...
● 431, Éphèse, convoqué par Théodose II. ...
● 451, Chalcédoine, convoqué par Marcien. ...
● 553, Constantinople II, convoqué par Justinien. ...
● 680-681, Constantinople III, convoqué par Constantin IV.
La position de Chalcédoine sur la divinité de Jésus
Pour moi la « nature » du Messie est « d’essence divine « mais de « nature humaine », mais le concile de Chalcédoine affirme que Jésus était entièrement homme et entièrement Dieu ?
C’est-à-dire que sa divinité et son humanité sont » au même niveau ».
Le récit de son incarnation est unique, c’est pourquoi il est de nature divine, il n’est pas comme nous le commun des mortels, il est directement issu du Créateur.
Matthieu nous informe que lors de son baptême, une voix des cieux dira que Jésus est le fils de Dieu en qui Dieu prend son plaisir (3 : 17).
Marc dit la même chose mais il ajoute que sous la forme d’une colombe le Saint-Esprit descendit sur lui, (1 : 10 ).
Luc dira la même chose, (3 : 22 ).
La conception de Jésus dans le réceptacle Marie est unique mais de l’embryon jusqu’à la résurrection il est un homme à part entière.
L’écriture nous rapporte qu’il eut faim et soif, qu’il connut la fatigue, qu’il fut ému et frémit en son esprit devant les pleurs des amis de Lazare, au jardin de Gethsémané il douta de lui, la tension fut si forte qu’elle provoqua une sueur semblable à des grumeaux de sang. Jésus a vécu pleinement et uniquement comme un homme sur terre.
Que pouvons-nous en déduire ?
Au19 éme siècle un exégète du nom de Frédéric Godet, certainement le plus compétent dans les milieux évangéliques va développer une doctrine appelée « kenotiste », elle est moins connue aujourd’hui.
Les penseurs calvinistes l’ont combattu à leur époque. L’apôtre Paul dans son épître aux Philippiens utilise le verbe grec « kénose » que nos versions traduisent par « dépouillé ».
Telles que La Semeur, l’Ostervald, la Segond, Chanoine de Crampon, et la TOB, traduction œcuménique.
La version Darby et les Moines de Maredsous utilisent le terme « Anéantie «.
Voici le texte en version D’Ostervald , Philippiens 2 : 5-8 : Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; Mais il s’est « dépouillé « lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’ à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
Ce passage affirme en même temps la préexistence divine de Jésus et son dépouillement au moment de l’incarnation, « il s’est dépouillé de tous ses attributs divins ».
Mais concrètement, cela signifie que sur Terre, Jésus a vécu pleinement « et uniquement « comme un homme sinon il ne pourrait pas être notre modèle !
« Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. (…) Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Luc 2 : 40-52
Cela est inapplicable à un Dieu-Homme. Si Jésus avait conservé sa nature divine, il n’aurait jamais pu croître en sagesse ?
La préexistence divine de Jésus .
Le texte le plus connu est bien sûr le prologue de Jean :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. »
« Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. » Jean 8 : 58
Avant qu'Abraham ne soit né Jésus était déjà connu, prédestiné (1 Pie. 1 :20). Jésus ici fait la formidable affirmation à la signification absolue dans le dessein de Dieu, Pierre, écrivant à la fin du premier siècle, ne connaît la « préexistence » de Jésus seulement sous la forme d'une existence dans la prédestination de Dieu.
Les auteurs des Évangiles savaient que la filiation divine de Jésus est dérivée de sa conception dans le ventre d’une vierge; ils ne connaissaient rien de son origine éternelle.
Le point de vue de Luc sur la filiation s’explique par la naissance du Messie d’une femme, un descendant d’Adam, d’Abraham et de David (Matt. 1:1; Luc 3:38).
Les textes que nous avons examinés ne contiennent pas d’information au sujet d’une préexistence personnelle pour le « Fils en éternité » ?
Jean 3 : 2 , Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître nous savons que tu es docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.
Aucune allusion à sa préexistence ?
L’Apôtre Pierre parle de préexistence sous la forme d’une existence dans la prédestination de Dieu.
I Pierre 1 : 20 : Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause vous.
C’est ce que j’appelle le déjà là et le pas encore là : ( pour mieux comprendre, lire Jérémie 1 : 5 ) Avant qu'Abraham ne soit né Jésus était déjà connu, prédestiné d’après Pierre. Jésus ici fait la formidable affirmation à la signification absolue dans le dessein de Dieu.
Pour beaucoup de théologiens dire que Jésus a existé avant la naissance d’Abraham est une énigme que les trinitaires sont supposés avoir résolu ?
Jésus Christ est l’unique médiateur entre nous et Dieu, jamais les Apôtres ne le présentent comme « Dieu le Fils » ce titre n’existe pas dans la totalité de la bible ? Il est le Fils de Dieu engendré par sa conception miraculeuse selon Luc 1 : 35.
De même que le terme « Fils éternel » est faux parce que « Eternel « signifie que vous n’avez pas de commencement, être engendré veut dire que vous avez un commencement, comment peut-il être l’Eternel Dieu et le Fils de Dieu en même temps !
Cette thématique de la préexistence nécessite une étude complète en prenant en compte les vingt-quatre livres du Tanakh, les cinq livres de la Torah, les huit des Nevi’im (les dires des 18 prophètes) et enfin les onze des Ketouvim (hagiographes).
Depuis Moïse les hébreux sont monothéistes, ils ne croient qu'à un seul Dieu (Ehad) codifié depuis 3500 ans dans le « Shéma Israël », (Deutéronome 6 : 4-5 ).
Schema Israel, Adonaï Elehenou , Adonaï Eh'oth
Les différents conciles convoqués par des empereurs « profanes « vont définitivement se démarquer de la foi unitaire de la Torah, et d’autres nouveautés feront leur apparition :
Marie mère porteuse du Messie va devenir « theostokos », Mère de Dieu comme dans la mythologie grecque avec « Réa » mère de « Zeus ». « Isis » est représenté comme une vierge avec un enfant à ses côtés (« Horus) », et que dire « Ishtar « que la Torah désigne sous le nom de « Astarté «, le prophète Jérémie condamne son culte, (Jérémie 7 : 17-18 ) et (44 : 17-19).
Pour les Chacédonistes l’incarnation est un « ajout « car disent ils le logos en venant sur terre a préservé sa nature divine tout en recevant une nature humaine ?
L’Epître aux Hébreux 2 : 7-9 : Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu, lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrit la mort pour tous.
2 Corinthiens 8 : 9 , Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui étant riche, s’est fait pauvre .
Saint Augustin, Calvin et le théologien Barth refusent d'envisager la « kénose » comme un dépouillement total, ils l’interprètent comme un voilement (chair humaine), une dissimulation, mais de quoi ?
Si pour les Chacédonistes il n’y a aucun dépouillement, faut-il en conclure que L’auteur de l’épître aux hébreux et que Paul se soient trompés ?
Est-ce que Jésus dissimule sa gloire et fait semblant d’être pauvre et qu’il n’a jamais été abaissé au-dessous des anges ?
C’est seulement à la résurrection et à l’ascension que Jésus « réintègre » ou » intègre » l’état divin qui « était le sien avant l’incarnation » si on croit à sa préexistence ? (c’est un autre sujet) .
Absence « D’Omniscience », étant donné que Jésus ignore le jour et l’heure de la fin des temps :
Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. (Marc 13 : 32 ) et (Matthieu 24 : 36 ).
Si le logos cesse de remplir l’univers en prenant chair, il se vide de son omniprésence ce faisant le Messie à des « limites », il ne peut être qu’à un seul endroit, son champ d’action est « limité », (résurrection de Lazare).
Origène croyait que Jésus s'est « relevé » par ses propres forces dans le tombeau, Pierre dans sa première prédication affirme le contraire ; Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. (Actes 2 : 24 ).
C’est bien Jésus homme qui est prêché. Nulle trace d’un Dieu-Homme ou d’un Homme-Dieu.
Oui c’est bien le Père, dans la force de l’esprit, qui relève le fils de la mort, la Parole de Dieu, en venant sur terre, a renoncé à ses attributs divins.
A plusieurs reprises Jésus se présente comme un homme durant l’exercice de son ministère :
Il y a 80 textes dans les Evangiles où l’appellation « Fils de l’homme » apparait.
« Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. » Marc 6 : 4 « Jésus lui dit: Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a de bon que Dieu seul. » Marc 10 : 18
Avant son ascension, Jésus ressuscité dit à Marie : « Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers « mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». » Jean 20 : 17.
Par cette affirmation, Jésus ne revendique aucun statut particulier, ce texte de l’épître aux hébreux devrait nous interpeller :
Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, Nous a parlé en ces derniers temps par son fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; Ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. Car auquel des anges Dieu n’a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serais son Père, et il sera mon Fils ? , (Hébreux 1 : 1-5 ).
Je crois que c’est en tant qu’homme que le Messie a accompli l’œuvre de salut , ses disciples mettent l’accent sur son humanité et bien sûr cela pose problème aux théologiens calvinistes .
La « religion » de Jésus est propre à inspirer la foi, parce qu’elle n’est pas un système, mais une personne vivante. Lorsque la foi s’attache à un système, elle prend nécessairement la forme d’une adhésion intellectuelle, la « religion » de Jésus est purement morale.
L’Apôtre Paul enfonce le clou en disant :
Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se repentissent ; Parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts, (Actes 17 : 30-31 ). Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme » 1 Timothée 2 : 5
Paul affirme que c’est en tant qu’homme que le Messie Jésus est notre médiateur et c’est une conséquence de sa mort sur la croix. Jamais l’apôtre ne parle d’un Dieu homme mais il précise « Jésus homme «, qui a accompli l’œuvre de salut.
C’est une grande logique, c’est par le premier couple humain que le péché est survenu il est donc nécessaire que ce soit un homme, et non un dieu-homme qui répare.
« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, (…) car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. » Romains 5 : 12-15
Le Messie devait être pleinement humain pour être notre modèle :
« En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple; car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. » Hébreux 2 : 17-18
Les conclusions du concile de Chalcédoine sont irrecevables avec un examen sérieux et honnête de L’Écriture, un Dieu homme ne peut en aucun cas nous servir de modèle;
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père » Jean 14 : 12 « Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » 1 Pierre 2 : 21
Conclusion
Je vous pose une question : Jésus a-t-il demandé à ses disciples de croire à sa divinité ?
La » religion » de Jésus est l’unique chemin qui nous conduit à son Père, notre Père, son Dieu notre Dieu, son enseignement est digne de confiance, lors de son procès, aucune critique n’est faite sur sa qualité morale.
Le fils nous est venu du Père par L’Esprit. A présent, L’Esprit nous vient du Fils qui est retourné au Père.
Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement. (Jean 16 : 7-9 ).
Jean Jacques Albors