Yeshhu et la Trinité ?

 

Avant toute chose, la doctrine de la trinité est un grand mystère, pour certains, elle est un puzzle intellectuel et une contradiction.
Certains théologiens ont prévu à l'avance une réponse à toutes objections en affirmant que la doctrine de la trinité n'est pas une vérité de la théologie naturelle, mais de la révélation.
Le théologien Strong américain méthodiste, (1822-1894) dit : la raison nous montre l'unité de Dieu, seule la révélation nous montre la trinité de Dieu.
Cette étude sera certes incomplète, mais j'interroge la Bible en évitant de paraître dogmatique, le débat reste ouvert, le savoir de Dieu n'est pas figé à cause de notre petitesse.
 
Dans son livre, « Un Esprit qui rend fort, aimant et réfléchi », Billy Graham prédicateur américain du xx siècle écris :
 
Je reconnais que cette doctrine « a un côté obscur et mystérieux », et il ajoute, le problème majeur avec la trinité réside dans le fait que le christianisme se dit monothéiste et rejette le polythéisme, la croyance en plusieurs dieux, le concept de  trinité (suite au concile de Nicée), préserve l'unicité de Dieu tout en reconnaissant l'existence de trois personnages au sein de cette divinité qui est toutefois d'une seule et même essence. Dieu est un, mais ce Dieu unique n'est pas simple, il est complexe.
 
Au concile de Chalcédoine (451), il fut effectivement décidé que Dieu n’est qu’une seule substance, mais divisée en trois « hypostases », Père, Fils, Esprit.
 
Dans sa lettre à Timothée, l'Apôtre Paul écrira :
 
Quelques-uns s'en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteur de la loi, quoiqu'ils n'entendent ni ce qu'ils disent, ni ce qu'ils donnent comme certain.
Il exhortera le jeune disciple Timothée à fuir les discours vains et profanes, et les dispute d’une science faussement ainsi nommée.
 
Certains « savants chrétiens » veulent prouver l’existence de Dieu par la physique quantique ou le « big bang ».
 
Ce qui est surprenant, c'est que Billy Graham écrit : « Il est de la plus haute importance d'affirmer ce que la bible dit et de se taire là où elle garde le silence ».
 
A la lecture de cette étude sur la question de la trinité, vous aurez peut-être cette réflexion : si entre le quatrième et le cinquième siècle les partisans de cette doctrine avaient respecté ce principe herméneutique, » se taire quand la bible fait silence », ce dogme trinitaire n'aurait pas tant divisé et provoqué des exils à cause d’accusations d'hérésies suite à une cascade de procès et de conciles.
 
Aujourd'hui, certains accusent les trinitaires de sataniste, « doctrine de Satan », autant le dire tout de suite, je trouve cette accusation radicale, on peut facilement comprendre dans quel camp se serais situé de tels accusateurs dans la période du quatrième et cinquième siècle.
 
 
Rappel historique.
 
Tout le monde s'accorde sur le fait que le terme « trinité » n'est pas dans la bible, dans la pensée grecque on parle de « trias » terme utilisé par Théophile d'Antioche et dans la pensée latine on utilisera le terme « trinitas » sous la plume de Tertullien.
Le plus ancien supposé hérésiarque est le prêtre théologien Noët natif de Smyrne qui a vécu vers 180, il conteste la pluralité de Dieu ou qu'il appelé également la diversité de Dieu.
 
D'autres mouvements suivront, comme les Ebionites et les cérinthiens du même siècle suivi par les Astémoriens au commencement du troisième siècle et les Famofaténiens ou Paulien à la fin de ce même siècle.
Au concile d'Antioche en 272 Paul de Samofate évêque de cette ville sera jugé comme hérétique, viendra ensuite le concile de Nicée en 325 ou Arius sera déclaré hérétique et sera exilé.
 
Les réfutations d'Arius resteront longtemps sur le « devant de la scène », (jusqu’à la fin de l'empire Romain), il était prêtre Libyen, son opposant le plus acharné était Alexandre, évêque d’Alexandrie, (318). Pour Alexandre, le concept de trinité n'était pas incompatible avec l'Unité éternelle de Dieu, Arius va reprendre les objections de Sabellius et de Paul de Samofate, mais avec quelques variantes.
 
Pour Arius, seul le Père est Dieu, celui-ci ne date pas la création du Fils à l'incarnation, mais avant la création de toutes choses, en cela, il se démarque, il s'appuie sur le texte du livre des proverbes au chapitre 8 des versets 22-31. Il contestera également la « consubstantialité », (une égalité du Père et du Fils), pour Arius il est subordinatianiste, (le Fils est soumis au Père).
 
Selon Wilken R.L. Le Mythe des origines du Christianisme, pp. 177-183 :
 
Depuis le tout début, la tradition chrétienne s'est débattu avec la question de la relation de Jésus avec Dieu. Les tout premiers chrétiens ont essayé de rendre compte de sa vie extraordinaire, de ses œuvres et de sa Résurrection, et il n'a pas fallu attendre longtemps avant qu'on l'appelle Fils de Dieu-puis Dieu.
 
Cependant, il n'était pas Dieu dans le sens où le Père était Dieu-où bien l'était-il ? Etait-il le créateur, était-il éternel, devait-on lui adresser ses prières ? Ces questions et biens d'autres ont troublé les chrétiens consciencieux pendant presque trois siècles. Pendant ce temps, la plupart des Chrétiens pensaient vaguement à Jésus en tant que Dieu ; ils ne l'ont pourtant jamais considéré de la même façon qu'ils considéraient Dieu le Père. Ils lui adressaient rarement leurs prières, et l'imaginaient comme en deuxième position après Dieu-divin, oui, mais pas complétement Dieu.
 
Quand la controverse au sujet de Jésus à Dieu le Père a éclaté au début du quatrième siècle, la plupart des chrétiens étaient « subordinatianiste » c'est-à-dire qu'ils croyaient que Christ était Dieu mais pas exactement de la même manière que le Père était Dieu.
 
Sur cette question difficile qui divise depuis des siècles l'Église, voici une citation hébraïque dont on pourrait s'inspirer :
 
Ne cherche point à connaître ce qui dépasse ton intelligence ; ne t'enquiers point des choses dont le sens t'échappe ; étudie ce qui t'est donné de connaître et ne t'occupe pas des choses mystérieuses.
(Traité Haguigah)
 
 
Pensées de trois pères de l'église anténicéens de l'an 103 à 270 après Jésus-Christ.
 
 
Justin, (qui naquit à Sichem, étudiant assidu de Platon, martyrisé en 167 sous l'empereur Marc Aurèle). Pour lui, Jésus est un ange créé par Dieu, subordonné à celui-ci.
 
Clément d'Alexandrie, (lettré grec chrétien né à Athènes en 150, mort en 220 en Asie mineure). Pour lui, Jésus est une créature humaine, qui vient juste après la Père seul omnipotent.
 
Hyppolyte de Rome, (né en 170, savant exégète, théologien anti pape, martyrisé en 235 sous l'empereur Maximin 1er et tharce en Sardaigne). Pour lui, Dieu est unique, sans pareil, Jésus fut créé avant de venir sur terre.
 
Pour ces trois pères de l'église, toute notion de trinité n'existe pas, contrairement à Grégoire thaumaturgus élève d'Origène (270 après Jésus-Christ) qui écrit dans son Ekthesis tes pisteo :
 
En résumé, pas de père sans le Fils, pas de Fils sans le Père et pas de St Esprit, pour lui la notion de trinité est immuable.
 
Pour les tenants d'hier et d'aujourd'hui du crédo de la trinité, elle est le résultat selon leur point de vue, une révélation divine progressive dans le temps ?
On m'a enseigné dans mon cours de théologie que dans le Nouveau Testament, nous voyons la doctrine de la trinité clairement mise en avant, non pas qu'elle soit définitivement formulée, mais les représentations qu'on en donne est si claires qu'il nous est dès lors facile de la formuler.
Les preuves peuvent être présentées de deux manières : au moyen d'affirmations générales et d'allusions et par la preuve qu'il y a trois personnes qui sont reconnues comme Dieu.
 
Eh bien pour moi, 32 ans après, c'est loin d'être aussi clair, de telle affirmation ressemble à un passage en force, comme la doctrine de la trinité ne peut être découverte par la raison humaine, on peut néanmoins lui donner une défense rationnelle maintenant qu'elle a été révélée ?
 
 
Est-ce un concept unique dans l'histoire ?
 
Et bien non justement, ce concept ou notion de trinité existée du temps des Babyloniens, des Égyptiens et des Romains.
 
Pour les Egyptiens, la triade, pour ne pas employer le terme de Tertullien, (trinité) sont composée d'Horus, Osiris et Isis.
 
 
 
 
À Babylone, elle est composée de Brahma, Siva et Vishnu, est-ce la raison pour laquelle l'encyclopédie catholique écrit qu'il n'existe aucun terme par lequel les trois Personnes Divines sont dénotées ensembles ?
 
Le Théologien Strong dit :
 
Le monde antique avait ses triades, mais elles n'étaient que des distinctions philosophiques et mystiques dans le panthéon des dieux ?
 
Du temps de Jésus, pour les Romains, il y avait, Zeus, Jupiter et Mercure, amis lecteur, je vous pose cinq questions :
 
Pourquoi Le Dieu Un ordonne à Abraham de quitter la Chaldée ?
 
Abraham avait-il connaissance de ce faux culte, imposé par le Roi Nemrod ?
 
Est-ce que cette notion de triade était une vérité à la base ?
 
Est-ce seulement un problème de noms ?
 
Dieu se serait-il clairement révélé à ces peuples avant de le faire avec Abraham et Moïse ?
 
Jamais Abraham ne fait référence en un Dieu en trois personnes, l'expression Elohim est effectivement un pluriel, (dieux au pluriel), je partage l'opinion des sages hébreux qui parle d'un pluriel de majesté, y voir une preuve trinitaire est faire preuve d'une croyance qui m'est étrangère et L'argument des trois visiteurs angéliques, (Genèse 18) qui vont à la rencontre d'Abraham est également une croyance qui m'est étrangère.
 
La Bible rapporte beaucoup d'histoires d'anges prenant forme humaine, et elle emploie souvent à leur sujet le nom de Dieu pour indiquer qu'ils sont ses éminents messagers. Cela ressemble à l'utilisation fréquente du nom de Dieu pour composer celui d'un homme ou d'un lieu. C'est ainsi que Daniel signifie en hébreu : « Dieu est mon juge », Ezéchiel (Ye'hezqèl) : « Force de Dieu », et que Jérusalem est appelée : « Dieu est notre droit » (Jérémie 33:16).
 
En ces jours, Juda sera libéré et Jérusalem vivra en sécurité, et voici le nom dont on la désignera : « L’Eternel est notre droit ».
 
 
Commentaires.
 
Si je suis de tels arguments, alors je peux dire que Moïse donc les actes 7 : 22 disent qu'il fut instruit dans toutes les sciences des Égyptiens a cautionné la triade Horus, Osiris et Isis ?
 
Dans le Judaïsme, la trinité est impensable, car d'Abraham, ils ont reçu la gloire et la connaissance de la vérité de Dieu qui se résume dans cette prière « Shema Israël » apprissent dès le plus jeune âge :
 
Ecoute Israël, « Adonaï éhohenu », Le Seigneur notre Dieu, « Adonaï ehad » est l'unique Seigneur.
 
Dans l'Evangile de Marc au chapitre 12 et au verset 28-30, un scribe demanda à Jésus quel était le premier de tous les commandements, il lui répond justement par cette prière, » Shema Israël ».
Jésus va se montre plus précis concernant l'accomplissement de la loi en ce qui concerne le sujet que je traite : « le culte du Dieu Véritable et Unique » :
 
Je suis le chemin, la vérité et la vie, personne ne vient au Père que par moi, (Jean 14 : 6 ).
 
Paul l'explique dans sa lettre aux Philippiens du chapitre 2 : 9-11 :
 
C'est pourquoi aussi, Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu'au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
 
Paul plus haut ajoute :
 
Lequel étant en forme de Dieu, n’à point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes (verset 6-7).
Voyez, mon serviteur prospère ; il s’élève, grandi, est placé très haut. Autant la multitude fut stupéfaite à son sujet, (car il était défiguré au point de n’avoir plus rien d’humain ; son apparence n’était plus celle des fils d’Adam. (Isaïe 53 : 13-14 ).
 
Personnellement, je regarde et reconnais Jésus comme Messie et non comme le fondateur d'une nouvelle religion, Jésus n'est pas venu pour détruire les croyances juives, mais pour perfectionner celle-ci, certains sages juifs conviennent que le Messie devait  reprécisé certaines croyances.
 
Jésus dit en faveurs des responsables religieux juif de son temps: les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse, observer, donc et faites ce qu'ils vous disent d'observer, (Matthieu 23 : 2 ).
C'est bien clair que Jésus légitime leur fonction parce qu'ils s'appuient sur les enseignements de Moïse, le reproche suivant est toujours d'actualité pour tous les religieux :
 
Ne faites pas comme ils font, parce qu'ils disent et ne font pas.
 
Jésus a désapprouvé voire rejetées des traditions et interprétations juives que certains de leurs docteurs avaient ajoutées à la loi de Moïse, encore une fois cela concerne tout le monde même aujourd'hui, au début du troisième siècle des pères de l'église ont donné le nom de tradition apostolique à des sentiments qui leur étaient particuliers, et qui n'avait rien d'orthodoxe.
Aujourd'hui encore du bout des lèvres, (œcuménisme hypocrite), dans les salles d'études juives, on considère les chrétiens comme des idolâtres à cause de leur croyance de la trinité, en effet, ils multiplient la divinité en multipliant les personnes.
 
Je ne relaye pas les nombreuses citations talmudiques que chacun peut lire sur internet, parce qu'il m’est impossible d'en vérifier l'exactitude à la source, dans le passé le talmud a été l'objet « d'autodafé » en Italie, en France et en Espagne, le talmud d'aujourd'hui est expurgé de tous blasphèmes sur la personne de Yeshhu. De même que certaines citations jugeaient discriminatoire, qui alimente la polémique anti-juive.
 
 
 
  Les Juifs ont aussi recours à des allégories et des fables qui envahissent leur littérature talmudique, on y retrouve une certaine mythologie comme chez les païens grecs, également des traces de la philosophie platonicienne mis en évidence dans la « science kabbalistiques ». Tout comme les pères de l'église en leur temps, on retrouve des termes platoniciens dont ils ont abusé pour expliquer la trinité, je peux même dire que la théologie juive du talmud est remplie de métaphysique qui favorise les raisonnements spéculatifs.
 
Pourquoi les élites hébraïques ont t'elles jouaient un rôle majeur dans la condamnation de Jésus, ils l'accusèrent de blasphémateur pourtant nulle part Jésus affirme qu'il est Dieu, mais qu'il est le fils de Dieu, c'est-à-dire le Messie.
 
 
Que dit réellement Pierre à Jésus dans l'Évangile de Matthieu chapitre 16 :16 ?
 
Simon Pierre, prenant la parole, dit :
 
Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui précise que ce savoir lui vient d'en haut, ainsi, il valide cette affirmation. (Matthieu 16 : 16 ).
 
Tu es le Christ signifie Oint, si vous posé une question à un Juif, qui est appelé l'Oint ? Il va vous répondre le Messie, bien que le mot hébreu pour « Messie » est « machia'h - jhan ». 
 
La traduction Littérale  correcte de ce mot est « oint », terme qui se réfère à un rite d'onction et de consécration de quelque chose avec de l'huile (I Samuel 10:1 et 2). La Bible hébraïque l'emploie à maintes reprises à propos d'individus et d'objets, comme un roi juif (I Rois 1:39), les prêtres juifs (Lévitique 4:3), les prophètes (Isaïe 61:1), le Temple juif et ses instruments (Exode 40:9 à 11), le pain non levé (Nombres 6:15), et même un roi non-juif, Cyrus roi de Perse (Isaïe 45:1). 
 
Vous l'avez déjà compris, il est difficile de convaincre avec des mots, mais dire que Pierre présente Jésus comme Dieu est une croyance qui m'est étrangère.
Dans une traduction fidèle des Ecritures juives, le mot « machia'h » n'est jamais rendu par « Messie », mais par « oint ». Le judaïsme n'en a pas moins toujours affirmé une foi fondamentale en une figure messianique. 
Des commentateurs juifs disent, puisque c'est aux Juifs que ce concept a été donné par Dieu, la tradition juive est la plus qualifiée pour décrire et reconnaître le Messie attendu ?
 
J'aimerais rebondir sur cette affirmation en posant une question : pourquoi Rabbi Akiba une grande autorité spirituelle s'est-il trompé en voyant dans la personne de Siméon Bar Kochba « le Fils de l'étoile » du livre des nombres, (le Messie) ? Il paya de sa vie son erreur.
 
Et que dire de Sabbataï Tsevi fils de Mordekaï, qui va susciter une grande désillusion dans l'attende messianique du peuple juif du XVII siècle où régnaient des désordres et des calamités :
Guerres de trente ans en Europe, massacres perpétrés par l’Hetman Chmielnicky (1648-1649) mais également ils seront désorientés par la diffusion des doctrines de la kabbale lourianique.
 
Et quoi pensée de cette grande autorité morale de Brooklyn du XX siècles,( Menahem Mendel Schneerson ), qui une fois mort, laisse des questions sans réponse ? Ces disciples les plus fervents croient à son retour ?
Pourquoi, ne pas envisagé s'être trompé sur la véritable identité de « Yechou » ?
 
Voici une citation du philosophe juif Spinoza ayant immigré du Portugal à Amsterdam, dans son traité théologico-politique de 1670 au chapitre 12 :
 
Il ne leur a pas suffi de déraisonner avec les Grecs, ils (les Juifs) ont voulu aussi faire déraisonner les Prophètes avec eux. Ce qui prouve bien clairement qu'ils n'ont pas vu, fut-ce en rêve, la divinité de l'Écriture».
 
Spinoza sera excommunié le 27 juillet 1656 par le conseil juif de la synagogue d'Amsterdam, pour son intérêt pour l'enseignement de Jésus. Rembrandt aurait dépeint cette animosité juive contre Spinoza dans un tableau intitulé David et Saül datant du début de 1657.
 
 
 
 L'Apôtre Pierre, dans son premier discourt à Jérusalem dira à l'attention du peuple et des religieux :
 
Je sais que vous avez agi par ignorance, aussi bien que vos chefs, vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts : nous en sommes témoins. Pierre termine son discours public en ajoutant que Dieu a accompli ce qu'il avait prédit par la bouche des prophètes, que le Christ, « L'Oint, le Messie « devaient souffrir. (Actes 3 : 17-18 ).
 
La croyance de base du judaïsme est que Dieu est un, et indivisible, mais d'une unité différente de toutes autres unités, que Dieu est de toute éternité, et que tout ce qui est, hormis lui, a eu commencement avec le temps.
 
Écoute Israël, Yahvé notre Dieu est le seul Yahvé, (Yahvé notre Dieu, Yahvé seul ! Ou : le Seigneur, notre Dieu est le seul Seigneur !
 
Jésus est dans cette continuité de croyance, il dira que c'est Yahvé qui l'envoie, l'envoyé serait-il plus grand ou l'égal de celui qui l'envoie ?
Jésus précise que la gloire vient de Dieu seul, (Évangile de Jean 5 : 36 et 44).
 
Il est pour moi le Messie, le personnage, le plus, important qu'il a été donné aux humains de la terre entière de connaître, Le Messie dira à ses contemporains, « il y a ici plus grand que Salomon » (Matthieu 12 : 42 ) et il précise dans l'Évangile de Jean 14 : 28 : mon Père est plus grand que moi.
Les Evangiles et les Épîtres parlent du Messie Jésus comme fils de Dieu, mais jamais l'expression claire, « Dieu le Fils ».
 
Pour les religieux juifs de l'époque, Yeshhu (Jésus) n'est pas le Messie fils de David, sauveur du seul Israël, un Messie Fils de Dieu est un sacrilège pour les religieux qui attendent un Messie qui instaurera une théocratie, de plus un Messie mort sur une croix afin de réconcilier l'humanité avec le Créateur est une hérésie pour eux.
 
Pourquoi ? Selon l'historien Josef Kastein, la vie juive était régie par les enseignements des pharisiens, toute l'histoire du judaïsme fut reconstruite à partir du point de vue pharisaïque. Le pharisaïsme forma l'identité du judaïsme, et la vie et la pensée du Juif pour l'avenir entier, il fait du « séparatisme » sa caractéristique principale.
 
Du temps de Jésus il n'y avait pas de religion dite, judaïte, judaïste ou judéenne, il y avait le jéhovisme,  les lois de Moïse et des mouvances adeptes avec des variantes, c'est-à-dire, les pharisiens, les sadducéens et les mystérieux esséniens, ils étaient opposaient l'un à l'autre, et se disputaient l'autorité sur le peuple judéens, tout comme l'église chrétienne le fera à partir de 325 avec l’aval de l’empereur Constantin.
 
Jésus s'en est totalement désintéressé, cependant certains diront : comment cet homme peut-il connaître les lettres, lui qui n'a jamais appris ? Ou encore, « D'où cet homme tient-il cette sagesse, et ses miracles ? En effet Jésus ne se référent a aucun sage ancien ou contemporain tel que Hillel.
 
Jésus ne se réfère à aucune école rabbinique, il ne revendique aucune éducation sacerdotale, Jésus se heurtera à des interprétations et des commentaires très divers de la torah en plus d'une tradition orale qui sera mise plus tard par écrit, (talmud, période du cinquième et sixième siècle).
 
Je comprends la déception de « ses élites religieuse » lorsque Jésus va réduire toute la loi et les prophètes à ces deux commandements : aime Dieu de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même, la nouveauté c'est que cette injonction d'aimais son prochain comme soi-même se limiter,  pour les pharisiens à leurs semblables, (selon leur interprétation).
 
Jésus va plus loin que le sage Hillel, il ajoutera d'aimer ses ennemis, certes la torah ne donne aucun commandement de « haïr son ennemi », mais il fait une injonction au meurtre et au massacre des peuples voisin cité dans le pentateuque et le livre de Josué qu'il ne considère pas comme des prochains, c'est-à-dire les habitants de Jéricho, les Amoréens, les Phénésiens, les Cananéens, les Guirgassiens, les Héviens et les Jébusiens. Que des peuples sémites !
                                                                                                                                                      
Cette hostilité ne concerne que ses peuples habitant les terres de Canaan, mais certainement pas l'humanité dans sa totalité, et les religieux l'on, parfaitement, comprit à l’écoute du » sermon sur la montagne », Jésus oppose l'amour à la haine, la miséricorde à la vengeance (loi du talion), la charité à la bienveillance et enfin l'amitié et le respect entre voisins à la ségrégation.
 
L'encyclopédia juive dit : 
« Seulement quant aux relations avec la populace impure et sale, Jésus différa grandement des pharisiens «
 
L'expression, « seulement « m'interpelle ? Les religieux juifs s'étaient-ils appropriaient Dieu en excluant les non-juifs et ainsi ne pas concevoir un Dieu universel ?
 
Une citation d'un article sur « l'attitude du judaïsme moderne dans l'encyclopédia juive de 1916 dit :
 
Le judaïsme moderne tel qu'inculpé au catéchisme et expliqué dans les déclarations des diverses conférences rabbiniques, et tel qu'interprété dans les sermons des rabbins modernes, est basé sur la reconnaissance de l'unité des races humaines ; la loi de vertu et de vérité étant suprême sur tous les hommes, sans distinction de race ou de croyance, et son accomplissement étant possible pour tous. La vertu n'est pas conditionnée par la naissance. Les gentils peuvent atteindre à une vertu aussi parfaite que les Juifs. Dans les synagogues modernes, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 29) signifiait chaque être humain ».
 
Cette parenthèse me paraissait nécessaire pour mieux comprendre l'hostilité des religieux en l'égard de Jésus et la doctrine de la trinité donne aux Juifs d'aujourd'hui une nouvelle raison de rejeter Jésus, de plus des rabbins disent  que Paul est l'inventeur du christianisme, s'en est de trop pour moi.
 
Certains évangéliques d'origine juive disent que la croyance chrétienne en la Trinité est compatible avec le judaïsme, pour un Juif envisager que Dieu puisse avoir une ressemblance avec quoi que ce soit au monde est interdit selon les textes du Deutéronome 4 :15 à 19 et 5 : 8 à 9 , alors dire que Dieu réside dans une forme physique selon certaines interprétations du Nouveau Testament est difficilement recevable pour un judaïsant.
 
Souvent on me parle des juifs messianiques qui sont trinitaires, ils ne sont pas représentatifs des Juifs du premier siècle, c'est mon opinion, un rabbin de Belgique m’a dit qu'ils sont des Juifs noyaient dans le monde évangélique et qui ont perdu leur identité, c'est également son opinion.
 
Voici une déclaration de la revue « Israël Ma Gloire » du numéro 29 par Renald Showers :
 
Afin de révéler son existence au genre humain, ainsi que d'autres connaissances le concernant, Dieu a utilisé différents moyens. Un des aspects de cette connaissance est le fait de sa Tri-unité.
Les mots Tri-unitaire, Tri-unité et Trinité n'apparaissent pas dans la bible, mais le concept de la Tri-unité de Dieu s'y trouve.
 
Ensuite l'auteur nous entraine dans des considérations grammaticales hébraïques concernant le Nom d' Elohim, la grammaire hébraïque ne consiste qu'en des minuties et réflexion subtiles, cette grammaire était nommée « dikduk », ils disent qu'un singulier est devant un pluriel et en conclu qu'il y a trois personnes identique ?
 
 
Que dit la bible sur un terme qui n'existe pas, mais qui pour certains s'y trouve ?
 
Première problématique :
 
La bible nous enseigne qu'Adam vient de la poussière et qu'il est en dessous des anges en sa qualité de créature mortelle et le Nouveau Testament nous enseigne que le Messie s'est donné en rançon pour tous :
 
Comme le fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs. (Matthieu 20 : 28 ) et (Marc 10 : 45 ).
 
En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, (Colossiens 1 : 14 ).
 
Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme. Qui s'est donné lui-même en rançon pour tous ; c'est là le témoignage rendu en son propre temps, (1 Timothée 2 : 5-6 ).
 
Si on parle de rançon et de rémission de péché, il faut pour cela que le Messie ait eu une nature humaine semblable à Adam et qu'il meure réellement, sinon sa mort serait un simulacre (docétisme), la seule différence s'est qu'il n'est point issu de la poussière, s'il est bien mort, alors on parle effectivement de résurrection.
 
Est-ce étonnant de dire que Jésus n'est pas issu de la poussière ?
N'est-ce pas également étonnant qu'Eve fût créée à partir de la côte d'Adam ?
Pourquoi l'incarnation serait-elle impossible à Dieu ?
 
Plus haut, je parle de théologie métaphysique platonicienne, et bien, nous y sommes, car certains théologiens disent que c'est le corps de Jésus qui est mort, mais pas sa substance divine spirituelle, à votre avis ou est le problème ?
Si c'est le cas, alors on peut en conclure que l'âme d'Adam a survécu au péché, mais pas son corps, tout comme Jésus ?
 
C'est bien le Père qui a ressuscité Jésus qui était bien mort, les soldats romains l'ont quand même constaté et la bonne nouvelle, c'est que cette résurrection est bien la preuve d'un rachat.
Le texte de l'Apôtre Paul adressé à Timothée ci-dessus date de  trente ans après la résurrection, Paul ne faisait pas partie des premiers disciples de Jésus, comme chacun le sait, il les a même pourchassés avec la permission du Sanhédrin, et Jésus s'est révélé personnellement à lui.
 
Voici d'autres textes de l'écriture écrite de toute évidence par un Juif :
 
Jésus est ainsi devenu garant d'une alliance d'autant plus excellente, puis, aux sacrificateurs il y en eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours.
Mais lui, parce qu'il subsiste pour l'éternité, possède un sacerdoce qui ne passe point. C'est pourquoi aussi, il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux. Qui n'eut pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s'offrant lui-même.
Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l'infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le fils, qui a été rendu parfait pour l'éternité. (Hébreux 7 : 22-28 ).
 
 
C'est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit :
 Tu n'as point voulu de sacrifice ni d'offrande, mais tu m'as formé un corps. Tu n'as point pris plaisir aux holocaustes,  ni aux sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit ; voici, je viens, ô Dieu ! Pour faire ta volonté, comme cela est écrite de moi dans le rouleau du livre. (Hébreux 10 : 5-7 ).
(Psaume 40 : 7-8).
 
À la lecture de ce long texte, il est difficile de pensée que les premiers disciples de Jésus aient pu croire qu'il était  l'égal de Dieu et donc justifier la croyance de la trinité.
La seule controverse rapportée par les écritures, concerne les non-juifs : fallait-ils qu'ils suivent les ordonnances de la loi, mais pas un seul mot sur une soit disant trinité ?
 
S'ils ont débattu de ce sujet, concernant les croyants non juif, j'en conclus que ce sujet sur le statut du Messie est postérieur aux apôtres, et nous avons des documents datés du troisième et quatrième siècle, sur un premier concile voulu par l'empereur Constantin en 325 à Nicée.
Ces débats contrairement à celui du  livre des actes ont conduit à de graves divisions et des excommunications et des exils. S'il existé une parfaite harmonie entre le Père et le Fils ce n'est pas le cas des pères de l’Eglise.
 
 
Le danger dans l'interprétation, c'est quand on veut soutenir à tout prix ce que l'on croit, voici un exemple :
 
Jésus dit à un homme, tes péchés sont pardonnés, ce qui est perçu comme un blasphème pour les scribes et les pharisiens, car seul Dieu à ce pouvoir, alors bien sûr,  peut-on  conclure que Jésus est Dieu ?  
 
Jésus dira qu'il a reçu ce pouvoir, donc s'il a reçu ce pouvoir, c'est qu'il ne l'avait pas !
Et aussitôt que Jésus accomplis un miracle, il est précisé que les témoins glorifiaient Dieu et pas Jésus ? (Luc 5 : 20-26 ), et pourquoi à votre avis ?
 Parce que le Messie occupe une place de subordonné par rapport à Dieu, et spontanément les témoins du miracle l'on comprit, ils glorifiaient Dieu et ils furent remplis de crainte.
 
 
Faisons face à nos contradictions.
 
 
Si quelqu'un parle, qu'il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu'un exerce un ministère, qu'il l'exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu'en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles. (1 Pierre 4 : 11 ).
 
Recherchez l'Éternel et sa force ; cherchez continuellement sa face ! (Psaumes 105 : 4 ).
 
Selon l'enseignement évangélique, il est recommandé de nous confier au Père au nom de Jésus alors que l'enseignement trinitaire fait de Jésus l'égal de Dieu ? Alors pourquoi se confier uniquement au Père ?
 
À la lecture du prologue de l'Évangile de Jean du premier chapitre 1 : 1-4 , peut-on dire que le logos, tous comme le Messie font partie de la réalité divine sans qu'ils soient Dieu ?
Et ainsi mieux comprendre ces quatre textes qui disent :
 
C'est lui qui est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures, (Colossiens 1 : 15 ).
 
L'Éternel a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds, (Psaume 110 : 1 ).
 
Etienne juste avant de mourir de lapidation, ravie en esprit dit à haute voix : qu'il vit Jésus debout à la droite de Dieu, voici, je voie les cieux ouverts, et le fils de l'homme debout à la droite de Dieu. (Actes 7 : 55-56 ).
 
L'Éternel m'a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il ne fît aucune de ses œuvres. J'ai été établie depuis l'éternité, dès le commencement, dès l'origine de la terre.
J'ai été engendrée lorsqu'il n'y avait point encore d'abîme, ni de fontaines riches en eaux. J'ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu'il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde.
Quand il agençait les cieux, j'y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l'abîme. (Proverbes 8 : 22-27 ).
 
 
Comment comprendre également ses deux citations des Evangiles ?
 
Pour ce qui est de ce jour et de l'heure, personne ne le connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. (Marc 13 : 32 ).
 
Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi, (Jean 14 : 28 ).
 
Un principe herméneutique très cher aux protestants est que « l'Ecriture s'explique par l'Ecriture », le texte de l'Evangile de Matthieu 28 fait il exception ?
 
Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, (Matthieu 28 : 19 )
 
Marc dans son Evangile à t-il omit de dire la même chose ?
 
Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné, (Marc 16 : 15-16 ).
 
Je rappelle que cette formule est un dogme lors du baptême chez les évangéliques et les catholiques qu’on a du mal à retrouver dans l’ensemble du Nouveau Testament.
 
Première prédication de Pierre à Jérusalem : Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, (Actes 2 : 38 ).
 
Aucun détail sur le baptême, des personnes qui reçurent favorablement la prédication d’Etienne, même silence sur le baptême de l’eunuque et sur le baptême de l’Apôtre Paul, du même livre, 8 : 12 , 36, 9 : 18 .
 
A partir d’un seul texte on doit baptiser au nom du Père du Fils et du Saint Esprit ? Dans son livre, « Précis de doctrine chrétienne », J.M. Nicole ne fait aucun commentaire, il met en avant la signification du baptême, Jean Calvin dans « Institution de religion chrétienne » fait également silence sur cette formule, il écrit à la page 1241 :
 
Si nous pensons que nous avons été baptisés, non par un homme quelconque, mais « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Par conséquent, le baptême n’est point de l’homme mais de Dieu, qui que ce soit qui l’administre.
 
Voilà, pourquoi je pense que le baptême avec ou sans la formule «  au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit est valable, de toute manière c’est Dieu qui le valide ou pas et là je rejoins Calvin.
 
 
 
Conclusion.
 
 
La Bible parle fréquemment de certains individus qu'elle présente comme « fils de Dieu ». Et il arrive d'ailleurs que ce soit tout le peuple d'Israël qu'elle désigne ainsi : « Israël est le premier-né de mes fils » (Exode 4:22).
 
Aujourd'hui, Jésus ne reconnaitrez plus son enseignement qui est devenue des tronçons de  religion, au début, grâce à l'influence autoritaire de l'Empire romain qui a favorisé son expansion en travestissant son enseignement.
 
Les juifs messianiques jusqu'au quatrième siècle se nommer « Ebionites », ils affirmaient leur croyance en un Messie humain et continué à s'en tenir à l'observance de la loi de Moïse. Ils furent excommuniés de l'Église pour avoir refusé d'accepter les dogmes contenus dans le « credo de Nicée, et furent également chassé de la synagogue à cause de leur croyance à la messianité de Jésus.
 
Ils causèrent, c'est vrai des troubles dans les toutes jeunes communautés des disciples de Jésus en préconisant la circoncision obligatoire et les lois alimentaires, Paul s'est opposé à eux, mais seulement sur ce point.
 
Pour moi, le développement et la popularité de L'institution du Christianisme comme religion officielle est dû à l'influence de l'Empire Romain pour des raisons politique, mais sur le long terme le grand perdant, c'est l'enseignement de Jésus sacrifié sur l'autel du paganisme, « une seconde crucifixion » mais sans résurrection possible, sauf un retour en arrière de notre propre initiative individuelle. 
 
Mais qui a dit que les Pères de l'Église étaient infaillibles ? Personne assurément !
 
Les pesanteurs humaines et ecclésiastiques nous déforment sans arrêt et les enseignements divin révélés dans la bible tombes constamment dans l'oubli, ses enseignements  révéler une fois pour toute, il est donc nécessaire de faire continuellement un retour à la source, afin de se reformer, sinon par paresse on est balloté à tous vent.
 
Celui qui cultive la paresse récoltera l'égarement, il en sera toujours ainsi. La téchouva rabbinique est le principe de la réformation, les prophètes hébreux rappeler au peuple infidèle cette réalité.
 
En parcourant l'ensemble des écrits du Nouveau Testament, nous pouvons affirmer que la doctrine de la trinité ne faisaient pas partie du message des premiers disciples de Jésus ni qu'elle a était enseigné par les Apôtres, cette « supposée doctrine », est absente du témoignage apostolique, Calvin admettra que la méthode pour condamné Arius était extra biblique mais nécessaire, (institution de la religion chrétienne).
 
Calvin n’a rien à envier à la dureté des pères de l’Eglise, puisqu’il fera brûlé vif le 25 octobre 1553 à Genève le théologien et médecin espagnol Michel Servet, (Serveto en espagnol) qui refusera le dogme de la trinité.
 
L'étude constante de la bible est une nécessité pour tous chrétiens mais également pour toute personne exerçant un ministère, la tendance est que le « ministre » une fois dans l'exercice pastoral range ces classeurs d'étude biblique et ne cherche plus à comprendre par lui-même, il nourrit son savoir en lisant des ouvrages de ceux de sa congrégation et ainsi "donne une longue vie" à une mauvaise interprétation.
 
La grande question c’est de savoir si les pères de l’Eglise du quatrième et cinquième siècle été inspirés ou pas ? A travers l’histoire des contestations vont se succéder et provoqués des divisions, l’Eglise va exister en plusieurs » tronçons », c’est pourquoi dans une autre étude sur ce blog je parle de plusieurs christianismes.
 
C’est un fait que la bible est de loin le plus grand « best-seller » de toute l’histoire du monde oriental et occidental, mais c’est malheureusement  le plus mal lu, pas seulement chez les lecteurs profanes mais également chez les croyants.
 
La réalité, c'est que des « supposés » croyants, sont plus attachés à l'institution « Eglise » plutôt qu'à la personne de Jésus-Christ et ne vive donc pas les effets bénéfiques de la foi dans leur vie, les croyances majoritaires sont souvent bien loin des écrits bibliques, à la longue certains, s'en lasse.
 
Jusqu'en 1979, je pensée que la religion était une affaire humaine et que Jésus était un personnage construit au fil du temps, selon les besoins d'une Église à la recherche d'une constante cohérence idéologique, et bien, j'avais tort, mon expérience à Londres à durablement changer le jeune homme que j'étais et qui continue à se construire par le moyen de l'étude de la bible, mais également par une relation vivante avec mon créateur.
 
Mais il est hors de question pour moi d'être le fondateur d'un nouveau courant, je ne désespère pas que les "élites religieuses" de ce XXI siècles donneront la place qui revient à la bible, car les églises sont, bien sûr, ou devraient être des lieux tout désignés pour enseigner celle-ci et en débattre.
 
Jean-Jacques Albors
 

 

 

 

 

 

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6 commentaires

1 - dimanche 05 juillet 2015 @ 13:16 Serrurier Paris 15 a dit :

Hello,

Super, merci pour l'info

2 - jeudi 27 août 2015 @ 11:55 Protilab a dit :

C’est la première fois que je lis un si bon article

3 - samedi 05 décembre 2015 @ 16:58 Raphaël a dit :

super Merci pour l' information, Explications au top

4 - samedi 05 décembre 2015 @ 18:50 Jimmy a dit :

Salut, quel plaisir de lire ce genre d' info, Explication au top

5 - lundi 27 février 2017 @ 08:20 hichem a dit :

C vraiment une démonstration par l'absurde

6 - lundi 27 février 2017 @ 19:07 albors a dit :

@hichem :
J'attend de votre part non pas une critique lapidaire mais une réplique constructive pour mon propre bénéfice et celui des autres lecteurs .
Merci .

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